Alexander x) Adviser of the Minister of Magic

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Identité Générale.

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nom & prénom :

Brooks. Un nom des plus communs, un nom qui ne fait retourner aucune tête et qui n'interpelle personne. Un de ces noms que l'on s'attend à entendre à chaque coin de rue de Grande Bretagne et d'autres pays anglophones. On aurait pourtant tort de penser que quiconque porte ce nom de famille est mis dans le même sac que tous les autres. Certains sont de simples Moldus, d'autres sont des Sorciers. Ils sont tous différents. Il existe même un Brooks Sorcier vivant dans une famille de Brooks Moldus. Alexander de son prénom. Vous voyez, des Brooks, il y en a de toutes sortes.

Alexander. Pensez-vous franchement que l'on puisse s'étaler sur ce prénom comme sur le sable fin d'une plage lors d'un coucher de soleil par soir d'été ? Vous avez à la fois tort et raison. Comme toujours lorsqu'il s'agit du jeune homme, on ne peut en dire beaucoup de choses qu'en le connaissant, lui. Sinon, deux ou trois mots et c'est finit. C'est un prénom plutôt rare, mais pas franchement original dans sa famille où donner des noms étranges est une coutume. Alexander, donc. Hayden comme second prénom. Pour être tout à fait honnête, s'il le dit à tout le monde, c'est parce qu'il l'aime, ce prénom. Pas vous ? Et enfin, cerise sur le gâteau, Edward est son troisième et dernier prénom. Autant vous dire que lorsqu'il le dit aux jeunes demoiselles, elles tombent directement dans ses bras !

age & date de naissance :

32 ans & banlieue de Londres

profession :

Conseiller du Ministre de la Magie; Adepte de la magie noire

état civil :

Marié

baguette magique :

Une baguette digne de lui, toute en extrême et en contradiction. Assez grande, d'abord, par rapport à la plupart des autres baguettes, celle de Alexander mesure 37.6 centimètres de long et est aussi extrêmement fine, ce qui la rend assez difficile à utiliser pour quiconque n'est pas son propriétaire. Faite en bois de Noisetier, qui représente l'intuition et la poésie, la sagesse et la méditation, elle contient aussi un cheveux de Farfadet qui, quant à lui, représenterait plutôt le sens de la colère et la violence.

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Origines
&
Ascendances.

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origines sociales, richesses :

Pour faire très court, Alexander fait parti d'une famille très riche, ses parents ont travailler dur pour en arriver là, mais le faite de faire parti de la haute société la aidé à être là ou il est est désormais.

origines géographiques :

Juste britannique. Non, Alexander n'a pas de grands-parents serbo-croates, d'oncles arméniens ou de grand-oncle au troisième degrés italien. Ça lui convient parfaitement : Il aime son pays plus que tout.

le sang :

Il n'y a pas à y aller par quatre chemins : Alexander est un sang mêlé. Il y'a des Sorciers dans sa famille, il n'en avait même jamais côtoyé, et des trois enfants qui vivaient sous son toit, il était le seul à posséder des pouvoirs. Bref, sang mêlé, quoi.

la famille :

Il y a plusieurs années, alors que Jeanne Loyd terminait ses études à Poudlard, un jeune moldu vint frapper à sa porte. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque ce dernier l’invita timidement à sortir ! Elle n’aurait jamais cru que son voisin de toujours, à qui elle n’avait jamais vraiment parlé, se serait décidé un jour à faire sa connaissance. Ce ne fut pas le coup de foudre, pas du tout. En fait, ce fut plutôt la grande gentillesse de Jeanne qui prit le dessus à ce moment. Elle accepta, même si ce garçon ne l’intéressait pas plus qu’il ne fallait. Ils se donnèrent rendez-vous au café du coin le samedi suivant. La jeune femme avait commencé à passer des entrevues, question de se trouver un emploi fixe avant la fin des vacances. Sa vie de sorcière adulte commençait et elle n’avait pas l’intention de laisser passer sa chance ! Ses notes excellents à ses ASPIC lui permettraient de se faire rapidement un nom dans le monde magique.

Mais il faut croire que le destin nous joue parfois des tours plutôt surprenants. Malgré son horaire chargé, Jeanne se fit belle ce samedi-là pour aller rejoindre son voisin. Elle n’était pas éperdument amoureuse, mais pas question pour elle de paraître moins soignée pour autant ! En entrant dans le café, elle l’aperçut tout de suite. Il l’attendant, le sourire aux lèvres, heureux comme jamais. Il était amoureux d’elle depuis qu’il savait marcher, probablement… en fait, il n’avait jamais réussi à être attiré par quelqu’un d’autre que Jeanne. Pour lui, c’était évident que c’était LA bonne. Mais elle ne semblait pas du même avis. À lui de lui prouver le contraire.

Jeanne : « Travis Brooks… jamais je n’aurais cru que nous serions un jour assis ensemble à cette table. Comment tu vas ? »

Norman : « Disons que… j’ai rarement été aussi bien. Et toi ? »

Jeanne : « Ça… ça va… »

Quelques heures plus tard, ils s’embrassaient tendrement dans la voiture de Travis Brooks. C’était une soirée d’été comme les autres, mais pour les deux jeunes amoureux, c’était le commencement d’une grande histoire.

Jeanne Loyd était une sorcière provenant d’une famille riche. Sa lignée n’était pas entièrement composée de sorciers, mais ses deux parents possédaient des pouvoirs magiques. Ayant toujours vécu dans un environnement où la magie était utilisée au quotidien, tombée amoureuse d’un moldu fut pour elle assez difficile. Ne voulant pas briser la si belle relation qu’elle avait avec Travis en lui faisant peur, elle lui cacha la vérité, même après la naissance de Alexander, leur premier fils. Ce n’est que lorsqu’Éloïse, la petite sœur de Alexander, découvrit ses pouvoirs, que Jeanne avoua la vérité à son mari. Celui-ci n’en crut pas ses oreilles, mais son amour prenant le dessus sur sa crainte, il accepta ce fait. De toute façon, il ne pourrait rien y changer. Et ses deux enfants étaient également des sorciers. D’une manière ou d’une autre, il devrait y faire face. Mais Travis Brooks n’avait jamais eu connaissance d’un monde magique, même si ses voisins étaient des sorciers. En fait, la demeure des Loyd était assez éloignée de la sienne, et il se souvenait que ses parents lui avaient souvent dit d’éviter de s’y rendre. Il provenait d’une famille aisée de Londres, une famille moldue, mais assez connue. Son avenir était tracé d’avance : prendre le relais de son père en dirigeant sa compagnie. Mais Travis était un artiste dans l’âme. Pour lui, l’écriture était toute sa vie. C’est pourquoi il se mit à publier des livres, et qu’il devint rapidement populaire. Puis finalement, il devint l’époux de Jeanne, la femme de sa vie. Et ensemble, ils fondèrent une petite famille unie. Alexander, l’aîné des Brooks, et Éloïse, le bébé de la famille, sont des enfants choyés, aimés, qui ne manquent de rien. Ils voient régulièrement leurs grands-parents maternels, mais très rarement leur famille paternelle, les Brooks n’étant pas tellement en accord, même aujourd’hui, de l’union de leur fils.

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Description de son morale.

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caractère :

Certes, les évènements passés lui ont grandement forgé la personnalité mais il reste néanmoins quelqu'un de très peu stable au niveau caractériel. Et pour cause, Alexander est le genre de personne à changer d'émotions aussi rapidement que de chemises. Autant il peut se montrer calme et réfléchit que malicieux et enclin à la vengeance. A vrai dire, il n'a jamais vraiment su maîtriser ses émotions et ceci pourrait se remarquer facilement s'il ne portait pas en quasi permanence un masque neutre. Malgré le fait qu'il cache ses émotions, celles ci ont tendance à se refléter dans son regard. Autrement dit, il suffit qu'il soit énervé pour qu'un incendie se déchaîne dans son regard et que l'éclat qui les anime s'intensifie. Le genre de regard qu'il porte majoritairement aux membres de la maison des rouges et or, pour la simple et bonne raison que son frère en fait partie. Malheureusement, à ceci s'ajoute le pire défaut qui soit : La mauvaise foi ! Alexander n'assume que très rarement ses paroles, la plupart franchissant ses lèvres avant même qu'il ne réfléchisse. N'oublions pas qu'il est assez particulier. En effet, le jeune Brooks aime sonder les personnes faisant partie de son entourage afin de déterminer s'ils sont sincères ou non.

ce qu'il aime/passion/hobbies :

Alexander aime très peu de chose, son travail bien évidement, mais cela ne se passe pas tout le temps comme ça. Il adore la musique, et en à même fait une passion, étant plus jeune il voulait jouer dans un groupe de rock magique, mais il a bien sûr abandonné cette voie, vu qu'il est maintenant Conseiller du Ministre

ce qu'il déteste/haït/phobies :

Il n'aime pas, les gens, c'est vrai Qu'Alexander est un misanthrope, il n'aime que peu de personne, et peu de personne lui sont chères à ses yeux, quelques privilégiés, mais pas plus. Il a horreur des oiseaux, peur peu commune, mais il ne trouve ça pas beau, et c'est surtout que quand il était petit, il s'est fait attaquer par un faucon, ce qui lui à valu une énorme cicatrice dans le dos, et un séjour à Sainte-Mangouste pendant une longue periode.

Particularité ?

Être méchant, ça compte ? *.*

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Description de son physique.

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physique :

Beaucoup de personnes trouvent qu’il ressemble à son père, d’autres à son grand-père. Lui, il à beau se regarder dans une glace, ce qu’il voit à travers se miroir ne ressemble en aucun cas à son père ou même son grand-père. Il se trouve physiquement différent. Sa grande taille le démarque tout d’abord des ses camarades de la même promotion que lui. Alexander avait même entendu des rumeurs comme quoi il serait probable qu’il soit enfant de Géant. Absurde certes…Son visage fin aux traits très prononcés le vieillissait de deux ans. Il dégageait une impression sûre de lui, impressionnant à l’œil…alors que l’adolescent n’avait même pas soufflé ses seize bougies. Ses yeux marron étaient une chose qu’il se prêtait à aimer contempler. Leur couleur brune de l’iris s’éclaircissait au fur et à mesure où l’on s’approchait vers la pupille, finissant même dans les teintes jaunes or. C’était la seule partie de son corps dont il était fier. Alexander possède d’ailleurs un regard très expressif qu’il manie parfaitement à ses souhaits. Le reste de son visage constitué de son nez ni trop long ni trop bossu, ses deux oreilles pas trop décollées, ses lèvres fines roses et ses cheveux jais jamais coiffés, il n’y prête pas attention. Pourtant, on lui disait souvent qu’il avait un beau visage séduisant…mais il s’en fichait. Sa silhouette fine, élancée avec son poids plume lui donnaient un air charmant. Il ne s’en formalisait pas, mais aimait tout de même au fond de lui qu’on le regarde lorsqu’il passait, ou qu’on sourit en le voyant arriver.

Toutes ces particularités lui sont à ses yeux, propres. En se comparant, il ne trouve absolument pas de point commun entre les hommes Brooks qui le précèdent. Alexander sait pertinemment que son physique est avantageux, que sa grande taille et son corps avancé pour son âge suscitent un certain intérêt chez les filles, mais il n’en fait pas encore attention. Il a d’autres priorités.

tics/mimiques :

Alexander n'a pas vraiment de tics, à part qu'il adore clinier de l'œil à longueur de journée. Quelques fois, il se ronge les ongles, en cas de stress, ou de surcharge de travail

signes particuliers :

Le jeune homme possède une gigantesque cicatrice dans le dos, le jour ou il s'est fait attaqué par un faucon, il gardera cette marque ancré au fond de lui

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Sa Biographie.

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Ce matin, la terre tourne plus vite. Mes yeux sont secs, irrités par toute cette fumée nocive qui a envahit la pièce hier. Mon estomac fait le grand huit, ma tête flotte dans une dimension parallèle et j'ai un arrière goût pâteux dans la bouche. Sous le dessin du paradis se cache l'esquisse de l'enfer, un mal pour un bien. Péniblement, mon regard se concentre sur le plafond de marbre, je me souviens de l'endroit où je me trouve. Je suis dans la salle de bain des préfets, plusieurs étages au dessus de mes appartements. Les événements s'enchaînent alors dans mon esprit; la fête privée, le champagne, le whisky, les filles... mes prunelles bleutées et injectées de sang se tournent vers le corps à moitié nu d'une demoiselle endormie sur mon torse et se posent ensuite sur ma deuxième victime tout aussi peu vêtue. Mon dos me fait mal, j'ai dormi par terre. Autour de nous, je devine mes camarades encore assoupis, l'âme salie par toute la débauche dont nous avons fait preuve. Je tente de me redresser, bousculant mes concubines au passage, mais des vertiges m'envahissent. Il faut que je me recouche. Des doigts délicats apaisent ma peau frissonnante, caressent mes cheveux châtains en bataille... céder à la mauvaise fatigue, il ne me reste pas d'autre choix.

Tandis que l'élite dorée se meurt et tutoie la déchéance, à Poudlard, les élèves se préparent à aller en cours.

***

Des voix résonnent contre les murs, certains sont sortis de leur sommeil. A mon tour, je m'y applique. L'odeur est infecte, mélange de tabac froid et de reflux gastriques, parfum des lendemains. Les vêtements de chacun sont éparpillés aux quatre coins de la salle, je ne porte plus moi-même qu'un boxer et une chemise déboutonnée. Il semblerait que mon pantalon gisse près de l'immense baignoire. Bien décidé à prendre une douche en solitaire et à retrouver mon lit, je me lève, traverse la pièce comme un fantôme et me rhabille. Les plus bavards sont déjà exténués et se contentent de m'adresser quelques sourires complices, je les leur rends. Je croise les pupilles suppliantes de mes amantes qui attendent un signe pour m'accompagner. Je ne suis pas un gentleman, je ne suis pas un bon garçon, elle le savent. Cette fois n'échappera pas à la règle, lorsque le plaisir a été consumé, je n'accorde plus rien si ce n'est mon attitude détestable. Ainsi, je les laisse dans leurs espoirs brisés alors qu'elles sont encore remplies de moi, dans leurs ventres et dans leurs têtes. Désolé, je ne le suis pas, c'est le jeu. Il n'y a pas de sentiments là dedans, juste de l'envie et de la luxure.

Je m'en vais donc de ce trou, claquant la porte derrière moi. La luminosité du couloir désert m'éblouit, ma vision est troublée. Je hais cet état comateux! D'humeur maussade, comme à chaque fois que je me résume à un déchet, je parcours les étages jusqu'aux cachots, ma tanière. Les rares étudiants qui n'ont pas cours m'observent du coin de l'œil mais s'abstiennent de tout commentaire. Personne ne s'y risquerait quand je suis si malade. Tant mieux.

Je me sens sale, c'est horrible! Moi qui suis si précieux, si narcissique d'ordinaire. Je tuerais pour une douche. Finalement, je n'en viens pas à l'homicide, les salles d'eau communes sont libres. Je me déshabille, observe mon corps d'Adonis et ouvre les robinets. Le liquide bouillant me réchauffe, ma confusion spirituelle s'estompe et je me sens enfin soulagé. C'est comme si mes péchés disparaissaient dans le tourbillon hydraulique des canalisations. merci! Je n'ai rien perdu de ma froideur ni de ma rudesse de cœur, sans états d'âme, je me décrotte la chair et me salis l'esprit. Mes fautes, mes abominations? Je m'en contrefiche, je suis maître de la situation. Quoi que je fasse, je m'en sortirai toujours, c'est injuste mais c'est comme ça que ça fonctionne. J'ai le sang, l'argent, le pouvoir et l'influence, inutile de lutter, la victoire m'est acquise.

Après plusieurs minutes, je ferme l'arrivée d'eau et saisis une serviette tiède et douce. Sa caresse sur mon épiderme me donne la chair de poule, la sensation est agréable. Comme plongé dans une soudaine torpeur, je ferme les yeux et respire à pleins poumons l'odeur exquise des savons et huiles pour le corps. La touche fruitée me rappelle le parfum capillaire de Meadow, je déguste. Cette fille n'en est pas une, elle est bien plus que ça en fait. Envoûtante, intrigante, elle a toujours su entretenir le mystère et, par conséquent, m'intéresser. Elle est ma seule faiblesse, ma blessure béante, la fenêtre ouverte sur mes abîmes. Personne ne le sait et ne doit le savoir mais je l'aime. J'évite tant bien que mal de penser à elle afin de me préserver – je suis promis à une autre – mais l'entreprise semble impossible.

Me voilà sec, propre et prêt à rejoindre Morphée. Je me rends dans les dortoirs, m'enfouis dans mon lit à baldaquin et m'endors à nouveau. Juste avant de sombrer totalement, j'entends la porte s'ouvrir. Mes compagnons de la veille ont décidé de suivre mon exemple, pour ne pas changer. Il a toujours été de coutume qu'on m'observe, m'admire et me suive. Ça ne me dérange pas, j'aime être le leader. Sur ces quelques pensées de domination, je me rends au pays des songes, là où tout est possible, là où mon amour a lieu d'être.

II. L'amour et le pouvoir.

Dans la société actuelle, se nommer Brooks est un atout considérable. Le patronyme est connu et reconnu comme un symbole de puissance. Et pour cause, les plus grand Lordont élu résidence dans le manoir familial! Certes, l'information est secrète mais, telle une rumeur prohibée, chacun s'en doute en silence. Toucher à ce nom, c'est s'attaquer au gouvernement, au principe même du bon sens. On ne refuse plus rien à un membre du clan Pur, le droit de veto a disparu. Le monde est donc régit par un système inégalitaire, dictatorial et élitiste qui arrange bien Alexander, descendant ultime de la lignée. Fils de l'illustre Hyperion Brooks et d'une splendide sorcière française répondant au doux nom de Gabrielle Fleurelle, l'adolescent est connu pour ses soirées arrosées et son arrogance sans bornes. Jeune, beau et riche, il ne se refuse aucun plaisir et s'enfonce un peu plus chaque jour dans l'oisiveté confortable que lui offre son rang. Il profite de tout et de tous sans se soucier des conséquences, ce qui exaspère au plus haut point la majorité des gens de son âge. Un garçon complexe et talentueux qui a plus d'une carte en main. Maintenant que le portrait est dressé, pénétrons dans l'antre du diable réincarné; Alexander Hayden Brooks.

***

« T'en as pas marre de me matter comme ça Alexander ?! »
« Disons que je n'ai rien d'autre à faire... mais dis-moi, tu as grossi, non? »
« Tu rigoles j'espère? »
« Un peu d'exercice peut-être? Je te propose le sport en chambre, c'est ce qu'il y a encore de plus radical... du moins, avec un coach comme moi! »
« Même pas en rêve! »
« Tu as peur de ne pas être à la hauteur Crane? Rassure-toi, pour ta
première séance, je serai indulgent... deux heures tout au plus. Après, on passera au plat de résistance. »
« T'es vraiment con quand tu veux! »

Le vert et argent sourcilla et fixa sans ciller son interlocutrice. Il savait pertinemment bien qu'elle mourait d'envie de passer du temps avec lui, que ce soit à son bras ou dans son lit. Mais le bourreau des cœurs restait fidèle à lui-même: inaccessible sentimentalement parlant.Un sourire amusé et mesquin naquit sur son visage d'ange et il décida de se lever. Il passa près de la demoiselle et lui effleura la taille avant de s'en aller plus loin. La caresse fut furtive mais il sentit la Belle frémir sous ses doigts.

Une poignée de minutes plus tard, il n'y pensait déjà plus. En effet, il se trouvait face à une tout autre personne: Léa Grace Edelstein, celle qui, depuis des années, lui était promise. Elle en était dingue et aurait fait n'importe quoi pour le combler. Malheureusement pour elle, Hayden, même s'il ressentait une attache, ne pouvait se contenter de son unique amour. Aussi, allait-il voir ailleurs. Léa représentait pourtant la perfection. Magnifique, riche, pure, intelligente, aristocrate et distinguée, rien n'était à jeter. Et malgré ça, le bellâtre ne pouvait se résoudre à l'aimer passionnément. Ce qu'il recherchait, c'était de la fougue, de l'impétuosité, de l'imprévisible... il avait trouvé tout cela en la personne de Meadow. Seulement, voilà, elle était la fille du Lord le plus connu du monde magique, l'indéshabillable, celle qu'on ne pouvait atteindre sans goûter au baiser glacé de la mort. Le jeune homme avait dû se résoudre à se perdre dans les conquêtes d'un soir afin d'oublier les tiraillements de son cœur. Une descente aux enfers pour le salut de son romantisme dissimulé. Il s'adonnait activement aux jeux sexuels les plus vicieux et à des débauches inimaginables depuis plusieurs années déjà mais son mal ne diminuait pas. Sa faim était éternelle, son envie jamais satisfaite. Il ne serait rassasié que lorsque la Princesse serait dans ses bras, c'était une certitude.

« Je ne t'ai pas vu en cours de potions tout à l'heure... »
« C'est normal, je n'y étais pas. »
« J'ai passé une journée horrible, si tu savais...tout va de travers en ce moment... »

Hayden prit Léa dans ses bras et embrassa tendrement ses cheveux. Non, il n'en était pas amoureux mais il l'affectionnait bien plus que toutes les autres. Ensemble depuis des années, le couple survivait aux tromperies répétées du Donjuan, au grand bonheur des parents de ce dernier. La famille Edelstein était réputée pour sa colossale fortune, il était donc indispensable de la lier aux Brooks. Et comme le père ne semblait pas disposé à leur offrir sa fille unique, plus rien ne s'opposait à l'union des adolescents. Plus rien sauf une amitié ambigüe, une romance secrète et une complicité palpable liant deux êtres interdits.

« Alors ? »

« Écoute, ce qui est arrivé est arrivé, j'ai aimé ça et je serais prête à recommencer Faust, mais toi je ne sais pas si tu veux vraiment te lancer dans une relation. Je veux dire si on commence quelque chose je veux que ce soit sérieux. »

« Ca fait trois ans qu'on se connaît, tu peux comprendre que ça m'étonne un peu et que j'ai besoin de réfléchir. »

Ils étaient dans le parc, près du lac, assis au pied de leur arbre habituel. Alexander regardait l'horizon par delà le large, Lucy l'observait comme pour lire ses pensées. Il fuyait un peu son regard quoiqu'il puisse dire, parce qu'il était gêné, parce qu'il avait 13 ans et que l'amour ne signifiait pas grand chose pour lui, mais là c'était différent il savait qu'il l'aimait, comment aurait-il pu dire le contraire. Enfin, il détacha ses yeux du grand large et regarda Lucy dans les yeux, il se sentit rougir légèrement et quand il voulut parler sa voix était aussi faible qu'un murmure :

« Je t'aime... »

Lucy explosa de joie et lui sauta dans les bras pour l'embrasser. Alexander venait-il seulement de se rendre compte qu'il se lançait dans une relation de quelques décennies ? Pas sûr.

Alexander entra dans la grande salle et repéra un des examinateurs qui lui fit signe de s'approcher avec un sourire bienveillant. Faust n'accordait aucune importance aux marques de gentillesse de ce genre, il s'en méfiait même. Il s'assit en face de l'examinateur, ce n'était pas le même que pour les BUSEs ; il n'aimait pas non plus le changement. Celui-ci lui demanda son nom et il vérifia dans un dossier où il devait y avoir les fiches des élèves. Il la parcourut des yeux et parut satisfait par sa note de BUSE en métamorphose, il avait quand même obtenu un E ce qui n'était pas si mal.

« Je vous demanderais de transformer cette théière en chat tigré puis vous transformerez le chat en rocher et enfin vous lui redonnerez sa forme originelle de théière, tout ça bien sur en utilisant des sortilèges informulés. »

Alexander sortit sa baguette, un bout de bois noir nervuré de blanc, à l'aspect quelconque, mais qui entre de bonne main pouvait faire de grande chose. Il se concentra, faisant appel à toute la volonté dont il était capable. Il dit la formule dans sa tête et pointa sa baguette en faisant le bon geste sur la théière qui se transforma en chat tigré. L'examinateur observa le chat et nota quelques petites choses sur son calepin avant de faire signe à Faust de continuer ; il réitéra l'opération et transforma le chat en rocher, encore une fois l'examinateur observa le rocher puis fit signe à Faust de poursuivre. Celui-ci s'exécuta et redonna au rocher sa forme originelle de théière. L'examinateur finit de noter des choses dans son calepin et enfin prit la parole :

« Eh bien, ce n'était pas mal du tout jeune homme, la queue de votre chat avait un peu gardé la forme du bec de la théière, mais à part ça c'était bien, ça vaut un E. »

Alexander remercia le vieux croulant qui lui servait d'examinateur et sortit de la grande salle en soufflant, il avait finit ses ASPICs et il était plutôt content de lui. En DCFM et en sortilège et enchantements, il avait obtenu la note maximale ; en botanique, métamorphose et potion, il avait raflé un E et en étude des runes, il avait eu un A. Ses notes étaient presque les même que celle de ses BUSEs, à la différence près qu'à ses BUSEs, il avait eu un piètre en astronomie et divination, mais bon il ne faisait plus ces deux matières inutiles alors à quoi bon s'en plaindre.

Quelques jours passèrent et les résultats officiels arrivèrent chez les personnes concernées. Comme prévu Faust avait eu ses ASPICs, mais comme toujours son père ne le félicita pas. Faust avait pris une décision durant sa dernière année et c'est pourquoi il donna rendez-vous à Lucy, sa petite amie. Ils se retrouvèrent à pré-au-lard, dans la taverne des trois balais. Il avait demandé à la barmaid de lui donner un salon privé et que sur la table il y ait un bouquet de fleur avec au milieu des fleurs une bague. Lucy arriva quand Alexander eut fini de peaufiner les derniers détails. Alexander se mit à genoux et déclara :

« Lucy Daniels veux-tu devenir ma femme ? »

« Oui, je le veux. »

Lucy était en larme, mais au moins elle avait répondu tout de suite, du tac au tac : c'était bien dans son caractère. Quelques mois après cette scène, fut célébré le mariage des deux jeunes gens. Son père ne manifestait rien de spécial, sa mère par contre pleurait à chaude, mais joyeuse larme et son frère avait l'air très content ; sûrement grâce au buffet.

« M. Brooks, suite à votre blessure et grâce à vos 15 ans de service dans la brigade des oubliatours, nous vous offrons le poste de directeur du département de la justice magique, ainsi que la médaille de l'ordre de merlin 1ère classe pour service rendu à la nation pour et au-delà de votre devoir. »

« Merci. »

Ce merci était amer, lourd d'une amertume que rien ne pourrait jamais adoucir : pas même les mots de sa femme ou ceux de son frère, pas même sa nomination à un poste plus important ou son augmentation de salaire, pas même les félicitations que lui adressa son père pour la première fois de sa vie, pas même sa fille, le sourire aux lèvres qui lui disait que son papa resterait un héros pour elle.

Pourquoi ? Cette question lancinante ne le quittait pas. Pourquoi lui ? Il avait donné sa vie aux oubliators.Envolés les rêves qu'il faisait sur sa carrière, envolés ses années de terrain où il avait dû affronter la mort plusieurs fois, envolée cette gloire souvent anonyme qui lui plaisait au final.

Il rentra dans son nouveau bureau, un bureau c'était tellement pitoyable comme fin pour lui. Il traîna dans son bureau et le reste de sa personne derrière son bureau et s'y assit avant de déposer sa canne sur son nouveau bureau en acajou. Il détestait cette couleur vive, cette espèce de blanc crème qui brillait au soleil artificiel du bureau. Il repensa à sa femme, Lucy, elle avait été si patiente pendant sa convalescence et comment le lui rendait-il ? En étant plus cynique et sarcastique que d'habitude. Il reprit sa canne sur laquelle il prit appui, il posa sa tête sur le manche et pour la première fois depuis longtemps, il pleura.

Bien des années plus tard, il s'était présenté aux élections pour devenir ministre. Il ne savait pas s'il avait été élu parce que les gens le voyaient comme un infirme ou parce qu'il avait des idées qui plaisaient au plus grand nombre. Ses paroles sont extraites du discours, mais il ne fût pas élu, mais on lui proposa quand même un poste de conseiller du nouveau ministre. 1 ans qu'il était conseiller du ministre, il ne voyait même plus le temps passer.

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fin de fiche d'inscription.

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célébrité sur l'avatar :

Jared Leto

prénom, pseudo :

Aurélien & Mrs Wonka

age :

18 ans

opinion sur le forum ?

Il est génial, sinon je me serais pas inscrit *.*

fiche entièrement sous copyright

Nombre de messages : 63 Age : 34 Date d'inscription : 15/12/2008

bonjour et bienvenue sur roots of evil !
comme j'ai pu te le dire, ta fiche est superbe. bien écrite, quelques fautes à droite et à gauche, mais rien de bien grave. c'est normal. tout se tient, et c'est très vrai, dans le sens où il n'y a pas de grosbillisme, quoi. bref.

on te valide, et tu as le poste, donc, de conseiller du ministre. par contre, on a peur que tu te fasses, comme qui dirait, chier. donc, si jamais tu veux créer un personnage élève, et mettre celui là, entre parenthèse, bien qu'on garde ton acteur etc, en réservation, histoire que tu puisses plus jouer et écrire avec nous, il n'y a vraiment aucun soucis. car vu ton écriture, il serait dommage de ne jamais pouvoir écrire en ta compagnie.

bref, validé, bon jeu !

et encore une fois, bienvenue ! Smile

» Brooks; Alexander. Poison.