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 I'm not ok. -Ashka.

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Tyler Carlson
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Tyler Carlson


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MessageSujet: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeMar 23 Déc - 1:11

- Salle sur demande -
5h23.


    La fête avait battu son plein... une nouvelle fois. Certes il ne fallait pas plonger dans le cliché cynique de la jeunesse dépravée, les Serpentards -commes toutes les autres Maisons- n'avaient guère les moyens de se prêter aux festivités toutes les nuits, sous peine de se faire attrapper. Le règlement de Poudlard était strict ; en plus du couvre-feu, rien ne tolérait l'introduction de boisson alcoolisée, ne serait-ce qu'une bieraubeurre, alors qu'était-il à penser des substances encore moins glorieuses que certains avaient en leur possession. De ce fait, lorsqu'il y avait fête chez les verts-et argent, la plupart étaient en petits comités qui se faisaient discrets mais qui tournaient très vite à l'orgie pour les moins sages d'entre eux. C'était le cas de Tyler Carlson, qui une nouvelle fois n'avait sans doute pas prévu de faire nuit blanche tout comme Yon et Heinrish, et sans savoir pourquoi ni comment, s'était retrouvé dans la salle sur demande en compagnie de deux blondes à l'esprit brumeux qui avaient quitté la salle un sourire émoustillé aux lèvres mais le pas vacillant et les gestes malhabiles. D'abord sobre, le jeune homme s'était laissé tomber dans le sofa pris d'une fatigue foudroyante, et s'était assoupi de longues minutes, juste assez pour pouvoir sentir les effets de l'alcool s'infiltrer dans ses veines et éveiller son esprit qui n'y comprenait plus rien. Car ce soir le Serpentard n'avait pas eu la main morte sur la drogue dure, un accès presque de folie criant à la rage quant à son esprit torturé car toujours en bouillonement intellectuel le poussant à en prendre encore et toujours plus, à la limite de l'overdose. Les cheveux légèrement en bataille, Tyler finit par se redresser sur le sofa de couleur ocre, avisant la multitude de coussins entreposés à terre et dont le désordre laissait entrevoir qu'il y avait eu des jeux agités quelques heures plus tôt. En vérité l'aîné Carlson s'en souvenait à peine, seule sa cravate complètement desserrée et pendant de chaque côté de sa nuque, ainsi que sa chemise qu'il portait toujours sur lui mais néanmoins complètement ouverte, lui suggéraient qu'il n'avait guère été des plus sages avec les deux blondes apprivoisées. Se retrouvant seul dans la salle atrocement silencieuse, le jeune homme reposa sa tête sur le dossier du fauteuil, penchée légèrement en arrière. Il soupira un instant, inapte à réfléchir convenablement, Tyler se sentait juste bien et son esprit se refusait à avancer des pensées cohérentes. D'ailleurs il ne songeait à rien, sinon à ce sentiment désagréable d'avoir bien trop chaud. Mais ses gestes maladroits n'arrivèrent pas à ôter sa chemise, c'était à peine si son cerveau lui avait envoyé la bonne information. Dépité par sa propre situation de dépendant chronique à la drogue, le Serpentard enfouit sa tête entre ses mains, se sentant soudain atrocement mal, comme si son corps en quémandait encore afin de combler ce manque foudroyant. Son visage soudain sérieux, voilé d'un abattement assombri qui le renvoyait à sa condition de dépendant presqu'impuissant, le jeune Carlson toisa la pièce emplie de sofas et de coussins, à la recherche d'une horloge. La notion du temps lui avait complètement échappée, c'était d'ailleurs à peine si le Serpentard se rendait réellement compte qu'il était éveillé, et non plus dans un rêve où le mal assaillait son crâne et où ses gestes ne voulaient plus répondre.

    La porte déjà entrouverte s'ouvrit alors dans un grincement, les yeux brillants et noirs de Tyler glissèrent alors sur la silhouette qui passa le seuil de la porte. Une ombre gracile, vêtue seulement d'une nuisette légère qui pourtant n'effaça pas le sérieux de Carlson qui ne se sentait véritablement pas bien. Il avait pourtant toute sa prestance, néanmoins son arrogance légendaire semblait s'être envolée, au profit d'un certain malêtre éveillé par les effets négatifs de la drogue dure dont il dépendait. Le Serpentard se leva alors, droit et fier, la mine toujours assombrie malgré ce léger sourire en coin venant se loger au coin de ses lèvres.

    Tyler : « Tiens... Miss Chasteté vient me rendre visite. »

    Sa voix sombre s'éleva moins froide qu'à l'accoutumée, plus lourde d'une souffrance agressive, tandis qu'il jeta d'un geste nonchalant sa cravate à terre avant de passer rapidement sa main sur son front brûlant.


Hj : bon c'est pas top mais je l'ai écrit par à coup ç__ç


Dernière édition par Tyler Carlson le Mar 23 Déc - 14:09, édité 2 fois
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Ashka S. Mephistos
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeMar 23 Déc - 2:04

    Le temps suivait son cours, comme d’ordinaire et comme il ne cesserait jamais de le faire, profitant de ce long silence pesant qui avait envahie tout le Château, n’épargnant sans doute personne, aidant Morphée à endormir les plus résistants, causant aux étoiles et à l’Astre Lunaire, témoin implicite d’une fête qui avait eu lieu et avait finit par achever certains élèves. Ses rayons argentés éclairaient faiblement une silhouette endormie dans le creux de son lit, couverte partiellement de ses draps aux couleurs de sa maison, éclaircissant la longue chevelure aux couleurs du temps et qui formait une longue vague autour du visage de l’endormie. Encadrant sa figure de mèches d’argent, l’un des rayons se plaisait à caresser le regard fermé de la dormeuse, s’attardant parfois sur ses lèvres roses et éclairant sa peau blanche comme si elle était le plus précieux de tous les trésors. Et sans doute l’était elle, possédant pour elle les dernières traces d’une existence passée et porteuse d’un Don convoité dont les dieux se servaient pour communiquer avec les simples mortels. Et cette nuit, ils avaient ouverts les voies impénétrables pour porter un message à la dernière descendante de Trishka-la-Belle, sans pour autant l’éveiller, n’emportant que son esprit jusqu’à eux pour lui remettre la parole Divine. Quel pouvait être ce message ? Nul ne le saurait jamais si ce n’était elle, mais l’esprit d’une voyante n’est pas aisé à déchiffrer et jamais la cadette de la famille Mephistos ne révèlerait un mot de ce que les anciens lui confiaient, car tel était son contrat implicite. Mais tout ce petit manège ne dura que quelques longues minutes dans le monde des humains, et très vite la belle reprit possession de son corps, laissant un soupir léger manifester sa présence, mais aussi son futur réveil. Une larme avait coulé au coin de son œil droit, demeurant à cet endroit, petite perle de diamant précieuse mais que les longs cils noirs de la jeune fille allaient faire rouler le long de sa joue, traçant un chemin plein d’histoires. Ouvrant doucement les yeux, ses doigts s’accrochant partiellement aux draps, Ashka expira un nouveau soupir silencieux avant de finalement tourner la tête vers la petite table de chevet sur laquelle se trouvait sa baguette. Ses doigts fins et couverts de bagues d’argent rencontrèrent le bois de cette dernière avant de se refermer dessus, et murmurant une petite formule, elle l’agita tandis que des chiffres bleus apparaissaient devant son regard millénaire. 5H15. Il était si tôt et si tard à la fois, mais son esprit, bien que désireux de dormir encore un peu ne se permettait pas cette tâche, comme si une envie pressante et urgente l’obligeait à demeurer éveillé, jusqu’à sa mission achevée.

    Repoussant ses draps, la jeune fille mit pied à terre, sa longue nuisette au tissu plus que fin, léger et transparent glissait le long de ses jambes, couvrant ses pieds nus. Amorçant quelques légers pas, elle posa sa main sur un autre long morceau de tissu tout aussi fin que le premier et qu’elle enfila par dessus ses épaules nues, pour les couvrir. De cette tenue légère, seules deux parties étaient bien plus couvertes que les autres, par une soierie suffisamment foncée pour cacher l’intimité de la belle. Sans un mot, sans un bruit, la Serdaigle quitta le dortoir où ses amies dormaient encore, retenues par Morphée qui autorisait la jeune voyante à aller faire son office du moment qu’elle finissait par lui revenir. Prudente et silencieuse, Ashka descendit les escaliers jusqu’à parvenir dans le Salon de la Salle Commune où un très léger feu se mourrait dans l’âtre, n’y jetant qu’un bref regard pourtant, elle passa son chemin, poussant la porte qui la mènerait au dehors, sa baguette dans sa main gauche éclairant partiellement son chemin au cas où Rusard rôderait. Où se rendait-elle ? Elle-même ne semblait le savoir, guidée seulement par un instinct, une intuition que lui procurait pour ce soir les voies de l’au-delà. Ici et là, quelques tableaux se réveillèrent, glissant quelques reproches au passage de la Bleue&Bronze qui n’y prêta pas non plus attention, jusqu’à ce qu’elle arrive à destination. Là, sur le tapis au sol, un rayon de lumière s’était infiltré, provenant d’une porte qui n’était pas tout à fait fermée, pas tout à fait ouverte non plus. Qui se trouvait à l’intérieur ? Elle n’eut qu’à pousser la porte de bois pour le découvrir, mais aucune surprise ne vint se lire sur son visage, pas plus qu’un autre sentiment. Eteignant sa baguette d’un simple geste, elle avança de quelques légers pas, son regard croisant celui bien plus sombre de cet autre qu’elle était venue rejoindre.

    Tyler : « Tiens... Miss Chasteté vient me rendre visite. »

    Le ton de cette voix qu’elle n’avait pas toujours l’occasion d’entendre semblait bien moins froid qu’à l’accoutumée, et empreinte d’un elle-ne-savait-quoi qui ne présageait cependant rien de bon. Et comme si son intuition s’était révélée vraie, le jeune homme, prince des Serpentards, jeta sa cravate au sol, avant de passer sa main sur son front. Ce n’est certainement qu’à cet instant que la jeune fille d’un an sa cadette amorça d’autres pas, plus pressés, une mine quelque peu inquiète sur le visage. Pourquoi s’inquiétait elle pour celui qui semblait se moquer d’elle de par ce surnom ? Tout simplement parce qu’elle était peut-être un peu trop douce, bienveillante et aimante, peu lui importait qui il était à cet instant ni même ce qu’il avait fait. Le rejoignant, sa longue tenue flottant derrière elle, elle ne tarda pas à se trouver devant lui, sa main droite venant se poser avec douceur et délicatesse sur le front du Vert&Argent avant que son autre main ne lâche sa baguette, prenant celle du jeune homme tout aussi délicatement qu’elle pouvait l’être. Sa voix, mielleuse, cristalline et portant un ton inquiet s’éleva doucement.

    Ashka : « Tu es fiévreux… Et pas dans ton état normal. Qu’as tu prit qui puisse ainsi torturer ton esprit et ton corps ? »

    Le questionna t’elle tandis que la main posée sur le front glissait doucement sur sa joue, dans un geste qu’elle n’aurait jamais eu à son encontre en plein jour. Mais la nuit peut tout changer, jusqu’à conserver quelques secrets que l’on ne voudrait dévoiler. Attirant le jeune homme jusqu’aux coussins dans lequel il devait être allongé quelques minutes plus tôt. L’y asseyant, elle lâcha sa main, se dirigeant vers la porte qu’elle ferma avant de désirer que nul ne trouve l’endroit. Revenant ensuite jusqu’au jeune homme, elle s’agenouilla à ses côtés, son regard millénaire ne quittant plus le sien tandis que ses mains ôtaient de ses épaules la légère robe de chambre qui servait bien plus de décoration qu’autre chose. Repoussant ensuite sa chevelure sur son épaule gauche, elle reposa sa main sur le front du jeune homme. Peu importait ce qui se passerait ce soir, elle ne le laisserait certainement pas, quitte à achever sa nuit ici, à ses côtés, malgré la réputation qui le précédait… Ainsi, la colombe n’avait pas peur d’être atteinte du venin du serpent…
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Tyler Carlson
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeSam 27 Déc - 14:23

    La créature délicieuse qui avait osé franchir le seuil de la porte n'avait absolument rien dans le regard qui trahissait indifférence ou préjugés faciles, contrairement à celle qu'elle était le jour. Tout autant que Tyler, qui certes demeurait là cynique mais pas autant que lorsqu'il croisait la jeune Ashka au détour d'un couloir une fois le jour levé. Maintes fois, le Serpentard habituellement galant -quoique cette qualité dépendait amplement de la personne et de son état d'esprit- ne se gênait pas pour rappeler par quelques mots ironiques et amusés, les confusions de la belle nymphe qu'elle avait porté dans sa dernière lettre à son encontre, tentant alors de l'embarrasser un peu plus devant les verts et argent. Pourtant, l'aîné Carlson n'avait rien contre cette dernière, ne lui en voulant pas spécialement, seulement peut être (et inconsciement) de la trouver aussi indifférente à son égard. La popularité et la réputation de Tyler étaient telles que jamais ce dernier n'avait bénéficié d'une telle ignorance ; haine, colère, admiration, respect, crainte... tous les affects possibles étaient pris en compte, excepté celui de la superbe nonchalance d'Ashka. Aussi son inconscient devait traduire cette offense par un retour cynique, ironique et atrocement froid... Ou peut-être était-ce tout simplement parce que le courant ne passait pas, après tout c'était Yon le fin psychologue du groupe, pas lui. En outre il était vrai que Tyler n'était pas dans son état normal, un élan d'agressivité voilée lui montant au coeur, ce sentiment d'injustice étrange lui rongeant les sens, attisés par la drogue infiltrée dans ses veines, et ce cerveau habituellement en perpétuelle ébullition, soudain en paix mais ne parvenant plus à réfléchir correctement et avec cohérence. Les mots s'échappant des lèvres du Serpentard n'étaient plus que vérité crue ou étrangeté illogique, dans tous les cas le jeune homme ne semblait plus au mieux de sa forme malgré la prestance qu'il avait pour lui. Son malêtre que personne ne soupçonnait prenait le dessus, et malheureusement pour la jeune fille qui sans doute allait en payer les frais, elle ignorait que lorsque cela se produisait, Tyler à l'accoutumée si calme devenait plus impulsif, plus agressif dans les cas les plus extrêmes, mais surtout ne répondait plus de lui même, faisant de lui un jeune homme potentiellement dangereux. Certes, il demeurait un élève, mais un élève sous emprise de drogues et d'alcools n'en restait pas moins imprévisible.

    Et l'ange de douceur de s'inquiéter pour le démon dont la langue venimeuse n'avait pas retenu son sarcasme. En vérité le geste empli de délicatesse de la jeune Serdaigle surprit d'abord le Serpentard qui accusa un bref mouvement de recul presqu'imperceptible sur le moment. Mis à part ses plus proches amis, il n'avait personne pour se soucier de ses excès peu moraux, par ailleurs Tyler n'en voulait pas non plus. Malgré tout, le jeune homme demeurait persuadé d'aller bien, en plus d'avoir pour lui cette certitude d'avoir toujours raison, il demeurait absolumment certain d'être bien au-dessus de tout et de tout le monde, et ses "soucis" de dépendances n'en étaient pas vraiment. N'aimant guère les gestes imprévus à son encontre, aussi tendres pouvaient-ils être, Tyler eut d'abord un mouvement de tête vif et brutal, tentant d'échapper à la caresse de la main pourtant si douce de la jeune fille. Finalement son esprit embrumé ne put que céder à la délicatesse de la belle ingénue, et Carlson finit par se laisser faire, son regard sombre et vaporeux posé sur un point invisible au sol.

    Ashka : « Tu es fiévreux… Et pas dans ton état normal. Qu’as tu prit qui puisse ainsi torturer ton esprit et ton corps ? »
    Tyler : « Je ne sais pas. Fouille moi, tu trouveras peut-être. »

    Les yeux ténébreux du Serpentard s'étaient plongés dans l'abysse étoilée des prunelles d'Ashka, tandis qu'un sourire bien trop explicite vint se loger au coin de ses lèvres. Néanmoins l'attitude peu chevaleresque de Tyler s'envola aussitôt lorsque la jeune fille l'attira vers le sofa, l'obligeant à s'asseoir, tandis que le vert et argent tentait de chasser ces soudains maux de tête et cet horrible sentiment d'étouffement désagréable. Si les substances hallucinogènes réglaient bien des problèmes, elles en admistraient d'autres une fois prises à hautes doses... Et Carlson n'avait jamais la main légère les concernant, comme ce soir par ailleurs. Porté par les frémissements désagréables de ces effets négatifs, il sentit sa respiration s'accélerer quelque peu, signe que son palpitant s'agitait un peu trop anormalement. Ses yeux brumeux glissèrent du sol à Ashka, qui de sa main légère avisa la fièvre du jeune homme qui sans doute ne méritait pas tant d'attentions de la part d'une jeune fille qu'il avait tant l'habitude de railler. Cependant les paroles d'Ashka prononcées plus tôt lui revinrent soudainement en mémoire, comme un flash venant de nulle part, comme si un trou noir s'était soudainement imposé lorsqu'elle avait passé la porte et que son cerveau tentait de lui communiquer l'information qu'en l'instant... Les effets de sa dépendances avaient parfois des conséquences effrayantes, bien que Tyler était atrocement loin de s'en soucier. Ce dernier hocha alors la tête d'un signe négatif, presqu'imperceptible. Car en effet, la véritable torture qui lui était infligée était celle qu'il avait lorsqu'il se trouvait dans son état normal : trop de pensées, trop de réflexions approfondies, trop de savoir, trop d'analyses... Trop de connaissances déjà acquises tentant de happer toutes les informations se trouvant dans son entourage direct. Son cerveau comme un moteur qui ne s'arrêtait jamais, le torturait tant et si bien que c'était dans la drogue et l'alcool, substances fortes et faciles, qu'il s'était réfugié pour endormir son esprit tiraillé. Aussi, Tyler était là au contraire des plus apaisés, perspectives tout de même effrayantes car lorsque l'on voyait son état, on n'osait se demander à quel point son esprit pouvait agoniser lorsqu'il était dans son état normal. Fatigué par cette sensation d'étouffement et ce palpitant agité, le jeune Carlson s'avança avec lenteur vers Ashka assise au sol, posant alors avec douceur son front contre le sien, paupières closes et murmure grave et bas.

    Tyler : « Je ne suis pas torturé. »

    Ce fut alors les seules paroles qui lui échappèrent des lèvres sans qu'il ne puisse les retenir. Un aveu direct et sincère, venant de ses pensées les plus intimes, persuadé alors qu'il allait pour le mieux. Sentant encore les derniers soubresauts de cette immonde douleur lui serrant le palpitant, Tyler resta ainsi quelques secondes à s'épancher sur la jeune fille, avant de finalement se redresser avec douceur pour ne pas troubler d'avantage ses maux de tête, et finit par se lever non sans un équilibre assez vacillant. Sentant alors une sensation oppressante de chaleur lui mordre la peau, le jeune Carlson se dirigea vers une table en bois, ôta sa chemise qui finit sa course à terre, avant de poser ses deux mains sur ladite table, le regard toujours un peu vitreux. Il ne connaissait que trop bien cet effet tout aussi désagréable, qui souvent poussait la personne alors soumise à ces drogues de boire encore et toujours, entrainant alors le décès terrible de cette dernière. Aussi, bien que son regard se mit quelques instants à la recherche d'un verre d'eau voire d'alcool, Tyler renonça à l'idée, passant alors une main sur sa nuque d'un geste légèrement maladroit.

    Tyler : « Je n'ai pas besoin de pitié, et de la tienne encore moins. »

    Le jeune homme se redressa alors, n'étant nullement pudique puisque toujours torse nu devant la jeune fille -qui elle-même n'était pas des plus chaudement vêtues, après tout-, et posa son regard vers la porte de la salle sur demande. Il lui fallait une douche glacée, ce fut la première pensée lui traversant l'esprit, mais certainement pas la meilleure ceci dit. Néanmoins Tyler ne savait plus à quel étage il se trouvait, ni même où demeuraient exactement les salles de bain de Poudlard, abandonnant ainsi de nouveau son idée dans un soupir agacé.
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Ashka S. Mephistos
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeSam 27 Déc - 17:30

    Se pouvait-il qu’elle soit aussi différente le jour que la nuit ? Aucunement. Lorsque la lune se couchait, elle avait juste le tort d’écouter les préjugés et les ragots qui couraient les couloirs, bien que ne croyant pas un dixième d’entre eux. Mais en ce qui le concernait lui, ce jeune homme de 17 ans debout devant elle, comment pouvait elle bien faire la part des choses s’il ne démentait rien ? Dans un certain sens, il ne semblait pas se soucier de tout ce qui se disait sur lui, un point que la jeune fille lui admirait certainement. Mais d’un autre côté, cela ne l’aidait pas à le cerner, et l’obligeait à se fier aux bruits qui couraient, et ce faisant, elle s’était trouvé dans la confusion la plus totale à la suite d’une légère correspondance dont il se faisait désormais une joie de se servir pour la mettre dans l’embarras le plus total. Si cela fonctionnait ? Pas comme il l’aurait désiré, car le teint de la demoiselle demeurait toujours le même et son regard ne semblait pas se voiler d’un trouble visible. Elle lui demeurait indifférente malgré tout, ne s’occupant pas de lui comme le feraient d’autres jeunes filles, ne lui accordant aucun regard qui lui désignerait un intérêt quelconque, ni même une parole qui lui montrerait une émotion existante lui indiquant combien son être pourrait le désirer. La vérité était que ce n’était pas le cas, elle n’était pas comme toutes les demoiselles (voire jeunes hommes) qui vendraient leur âme au Diable pour ne serait-ce qu’une minute en sa compagnie. Mais en ce qui les concernait eux, qu’est-ce qui pouvait bien les opposer ainsi ? Etait-ce cette fâcheuse ressemblance dont ils ne se rendaient pas compte ? Cette opposition de leur caractère qui les menaient à se chercher sans vouloir se trouver ? Peu importait en réalité. Ils n’étaient pas prêts, et rien ni personne ne leur permettait de se retrouver seul à seul afin qu’ils se découvrent et se fassent une toute autre opinion de l’autre. Du moins, jusqu’à ce soir. Les cieux avaient éveillé la belle afin qu’elle le retrouve et c’était ce qu’elle avait fait, se retrouvant face à lui, le trouvant autrement que tel qu’elle le voyait d’ordinaire, bien que possédant toujours cette prestance qui lui était connue. Mais dans ce regard qu’elle croisait, elle y voyait une personne différente et que peut-être il lui permettrait de découvrir… Ce qui pouvait se passer dans cette pièce ? Elle l’ignorait et ne semblait pas y tenir rigueur, son regard ne quittant pas celui du Serpentard, s’y noyant un bref instant avant que l’attitude de ce dernier ne la rappelle à l’ordre, l’obligeant à s’approcher plus près du Diable qui tôt ou tard, lui couperait les ailes.

    Peu offensée des gestes de dégagement du jeune homme, elle parvint cependant à poser les doigts sur sa peau, dans une caresse qu’elle n’avait jusqu’alors, jamais offerte à qui que ce soit, et déjà la jeune fille comprenait qu’il n’était pas habitué à ce genre de contact autrement que dans des ébats dont il était le seul maître. Mais la tendresse qu’elle lui offrait là, et celle que ses maitresses lui offraient, étaient très certainement très différentes l’une de l’autre, puisque celle de la jeune Serdaigle n’était en réalité que bienveillance dont elle commençait à l’entourer, le faisant futur prisonnier de son amour. Et sous ses doigts fins et enchanteurs, la peau du jeune homme la picotait, sans que pourtant elle ne veuille en retirer sa paume. C’était un geste sans équivoque mais pourtant lourd de sens et quiconque entrerait dans la pièce à cet instant ne pourrait être que surpris de voir ainsi l’innocente intouchable caresser de ses mains de sainte le visage d’un être aussi sombre et machiavélique que peut l’être Tyler. Et la voix cristalline de la belle posa une question qui ne reçut qu’une réponse vague et qui n’aidait pas la jeune fille dans sa tâche nocturne.

    Tyler : « Je ne sais pas. Fouille moi, tu trouveras peut-être. »

    Devait-elle suivre ses indications à la lettre ? La jeune fille ne le savait et n’esquissa pas un geste pour fouiller les poches de son pantalon ou de sa chemise, le menant plutôt au Sofa où elle l’y assit avant d’en faire de même au sol. Elle cherchait le meilleur moyen de prendre soin de lui sans se corrompre ou aggraver la situation dans laquelle il se trouvait. Elle connaissait son addiction pour la drogue d’après les rumeurs et les paroles de Brooke au cours de Potions, mais avait il touché à ce genre de produit ce soir ? Il sentait l’alcool, c’était un fait, mais lui faire prendre une douche ou un bain dans son état lui semblait… impossible pour des raisons plus ou moins personnelles. Se rendait-elle compte la jeune demoiselle, combien elle aurait du mal à mettre le jeune homme en confiance, combien il lui serait difficile de prendre soin de lui sans aggraver la situation… Elle allait devoir le questionner sur la meilleur marche à suivre, sur ce qu’il avait prit au cours de la soirée et qui l’aiderait à le défaire des effets néphastes. Et l’un d’eux ne se fit pas attendre, sous une respiration plus rapide que la jeune fille sentit et entendit, tandis qu’elle surveillait sa fièvre. Douce et attentionnée, comme une mère maternant son enfant, mais Tyler n’était ni son enfant, ni un jeune homme pour qui elle avait le béguin, alors pourquoi prendre soin de lui ? Parce que son cœur le lui inspirait et que son esprit la poussait malgré tout à le faire. Et contre toute attente, le Serpentard s’avança doucement vers elle, jusqu’à venir poser son front sur celui de la jeune fille qui entoura le visage masculin de ses deux mains, le souffle court, avant de recueillir sur ses lèvres ce murmure grave de cette voix qui hanta son esprit.

    Tyler : « Je ne suis pas torturé. »
    Ashka : « Alors que t’arrives t’il Tyler ? Pourquoi ton souffle est court et rapide comme si l’air venait à manquer, pourquoi ton front est il brûlant et fiévreux ? Je ne reconnais pas dans ton regard cette étincelle qui ce soir m’effraie… »

    Un murmure, une peur véritable que la jeune fille ne connaissait pas. Avait-elle réellement peur de lui, ou était-ce l’idée qu’elle ne connaissait pas tant le jeune homme ? Ils étaient seuls, pour la première fois, lui, différent de ce qu’il était d’habitude, elle, douce et fragile, bienveillante et prête à lui offrir sa présence jusqu’au moment où ils se quitteraient. Laissant ses mains retomber sur ses propres jambes, la jeune fille laissa le Serpentard se redresser et se lever, non sans surveiller sa marche vacillante. Mais la suite troubla le regard de la jeune fille au point qu’elle détourna son regard un instant, le portant sur le décor de la pièce. Il n’était pas dans ses habitudes de voir un jeune homme torse nu devant elle, encore moins lorsqu’elle même se trouvait dans une tenue plus ou moins… Encline à proposer un rapport plus ou moins intime. Pourtant, ce n’était pas le moment de se sentir gênée, aussi son regard se reporta t’il sur le jeune homme dos à elle, et dont les mains étaient posées sur une table de bois.

    Tyler : « Je n'ai pas besoin de pitié, et de la tienne encore moins. »

    Le regard bleu de la jeune fille se teinta un instant de surprise avant de reprendre sa forme initiale. Il ne lui semblait pas être là par simple pitié ou quoi que ce soit y ressemblant. Aussi, se relevant, elle se dirigea de nouveau vers lui, le regard cependant toujours aussi doux, bien que démonstrateur d’une détermination inconnue. S’arrêtant à quelques très légers centimètres du jeune homme, elle le força à la regarder dans les yeux, sans pour autant le toucher, avant que ses lèvres ne s’ouvrent.

    Ashka : « De la pitié ? Crois-tu réellement que je sois ici parce que j’éprouve de la pitié pour toi ? Idée saugrenue que ton esprit embrouillé te fait voir. Je ne suis ici que sur demande de quelque chose que tu ne peux comprendre. »

    Marquant une pause, le ton de la jeune fille se radoucit, tout autant que son regard de nouveau plongé dans celui qui ne voulait pas d’elle. Sa main gauche, légèrement et hésitante, se posa, tremblante, sur l’endroit qui protégeait le cœur du jeune homme. Un geste qui n’était peut-être pas sans raison et qui accéléra momentanément le cœur de la belle, tandis que son être lui semblait… léger.

    Ashka : « Je suis à tes côtés pour cette nuit Tyler, que tu le veuilles ou non, dévouée et prête à satisfaire tes demandes les plus exigeantes, pour peu que tu recouvres tes esprits et que tes maux disparaissent. »

    N’eut-elle que le courage d’ajouter avant que sa main ne quitte l’emplacement sur lequel elle était posée, redonnant à son propre cœur un rythme de battement normal, rompant ainsi le lien qu’elle créait avec le Serpentard, protégeant ainsi son plus grand secret, il était hors de question qu’il découvre sa nature profonde, celle qu’elle cachait aux yeux de toutes et de tous… Son regard se ferma un instant avant qu’elle ne se mette sur la pointe des pieds et ne dirige ses lèvres vers son oreille, murmurant des paroles dans sa langue natale, plus proche de l’islandais qu’on ne pouvait le croire…

    Ashka : « Ha tillit til meg Tyler Carlson… Kveld, vil jeg ta meg av deg som person kan aldri gjøre. » Aie confiance en moi Tyler Carlson. Ce soir, je vais prendre soin de toi comme personne ne le fera jamais.

    Ses lèvres, douces, glissèrent de son oreille jusqu'à sa joue, frôlant sa peau avant de s'en détacher, reprenant sa main pour le conduire là où elle l'avait mené un instant plus tôt, s'asseyant à genoux sur les coussins avant de l'attirer vers elle, tirant légèrement sur sa main pour qu'il la suive.
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeDim 28 Déc - 1:13

« Hier était le monstre et Demain sera l'ange ;
Le point du jour blanchit nos fronts. »

Victor Hugo.



    Avortant de trop de paroles qui ne venaient pas, le Serpentard ne répondit pas aux questions inquiètes d'Ashka. Pourquoi le serait-elle après tout, ne voyait-elle pas en lui le diable qu'il était bel et bien ? Ces gestes délicats, cet élan d'affection, ces mots plombés d'inquiétude n'eurent d'effet en vérité que d'attiser la méfiance de Tyler qui n'y voyait alors que jeu malsain ou tentative de manipulation quelconque. Lui qui avait l'esprit trop aiguisé et ambitieux pour ne pas agir de manière désintéressée, avait toujours vu dans le moindre de ses actes un retour profitable qui lui était bénéfique. Hors il était évident que la Serdaigle n'avait là rien à gagner, sans compter que les deux jeunes gens ne semblaient pas s'apprécier outre mesure. Sans doute n'étaient-ils ni l'un ni l'autre apprivoisables, les rendant alors pareils à des aimants qui s'opposent. Pourtant, la beauté de la jeune fille était rayonnante, c'était là un fait que Carlson ne pouvait lui ôter, même avec toute la mauvaise foi du monde. Aussi il avait été étonnant de voir qu'il n'avait jusque là encore jamais eu de gestes ou de paroles explicites à son égard, lui dont les conquêtes ne se comptaient plus. Au fond de lui peut-être, y voyait-il une personne différente, pas si éloignée de lui au final, bien qu'il n'y voyait encore rien, aveuglé par son arrogance excessive. Leurs ressemblances trouvaient échos dans leurs différences parfaites. Elle était la lumière, il était l'ombre. Elle demeurait douceur, il n'était plus qu'impulsivité. Ses océans à lui se crevaient aux reflets noirs, d'une encre ombrageuse prête à noyer, là où son bleu à elle éclatait de lumière aux cieux. Mais là encore, ils n'y voyaient rien, trop fiers pour plier aux exigences de l'autre, trop sûr d'eux pour confirmer ce qu'ils avançaient. Aux yeux du Serpentard, qu'était-elle sinon une fille sans le moindre intérêt. Et pourquoi donc ? Parce qu'il avait perçu cette distance, parce que sa personnalité trop complexe et changeante en avait décidé ainsi, parce que Tyler n'avait que trop souvent des réactions et des attitudes que personne n'expliquait et qui le rendaient si inaccessible. Pourtant elle était là, nymphe pâle appelant à l'opale des terres enneigées, de grands yeux bleus brodés d'étoiles et d'innocence, de longs cheveux d'or à en faire blêmir la plus belle des Aphrodite. La beauté de l'ange face au charme du diable. Grand, pâle, le regard ténébreux et fier, des lèvres appelant à la tentation et à la débauche, le port d'un prince déchu et une aura énigmatique. Etrangement les courbes délicates de la jeune fille ne l'avait pas attiré, trop focalisé sans doute sur la personnalité de cette dernière qu'il ne semblait pas supporter. Miracle que l'on ne pensait jamais voir venir ; Tyler Carlson aveuglé par la lumière de ce que la personne était véritablement, que ce soit en bien ou en mal, et non par sa silhouette délicieuse.

    Le coeur serré par ces souffrances qui ne lui étaient que trop connues, sa douleur ne fut trahie que par ce souffle encore discret mais plus rapide, cherchant à happer l'air qui lui manquait encore. De nouveau le Serpentard hocha la tête sous les mots de la jeune fille, n'esquissant cette fois aucun geste pour tenter de se dégager lorsqu'elle apposa ses mains sur lui avec une douceur qu'il n'avait jamais goûté vraiment. C'est aussi pour cela qu'il ne put accueillir ces gestes tendres avec toute la reconnaissance qui se devait d'être, ainsi il demeura froid comme le marbre malgré cette sensation de chaleur étouffante se profilant en lui. Ce dernier se leva alors, ne répondant pas aux paroles inquiètes, ni même à cette crainte dont elle lui avait fait part avec sincérité. Sans doute avait-elle perçu cette imprévisibilité aiguisée, peut-être voyait-elle venir les changements d'attitude étranges de Tyler. Lui dont les colères parfois froides et souvent pleines de malêtre qui le blessait alors levait la voix avec fougue sur ses meilleurs amis, qui n'y étaient pour rien. Mais Yon le connaissait trop bien pour lui en vouloir, il faisait par ailleurs partie de ceux qui étaient en mesure de le raisonner, hautement placé dans l'estime du Serpentard. Et ils étaient bien peu nombreux à prétendre à ce titre. Il se leva alors, laissant les questions de la belle sans réponse, ne lui offrant alors que des paroles cyniques. Il ne voulait pas de sa pitié, ni de sa fausse compassion. Qu'elle parte, mais qu'elle ne lui joue pas le jeu hypocrite de la vertueuse souhaitant lui tendre la main. Par ailleurs, Tyler n'avait pas besoin d'aide, il était bien au-dessus de tout le monde pour cela. Il entendit alors le froissement léger de la nuisette de la jeune fille qui épousait le mouvement gracile du moindre de ses pas le menant à lui, son regard dur et froid posé sur la porte, il ne put éviter les prunelles bleues d'Ashka qui plongèrent alors dans les siennes, plus sombres.

    Ashka : « De la pitié ? Crois-tu réellement que je sois ici parce que j’éprouve de la pitié pour toi ? Idée saugrenue que ton esprit embrouillé te fait voir. Je ne suis ici que sur demande de quelque chose que tu ne peux comprendre. »

    Qu'il ne pouvait comprendre ? Qu'est-ce qu'elle lui racontait, insinuait-elle donc qu'il n'était pas assez bien pour saisir ce qu'elle lui avançait... En un sens, il était vrai que les paroles d'Ashka demeuraient des plus floues, et qu'il ne voyait véritablement pas où elle voulait en venir. Par ailleurs cette drogue parcourant ses veines comme du venin l'empêchait d'avoir pour lui ces réfléxions d'habitude affûtées qui peut-être en temps normal, auraient pu lui apporter un élément de réponse. Néanmoins la Serdaigle aurait tout de même pu tenter de se lancer dans des explications, plutôt que de lui faire comprendre qu'il n'en saisirait pas le sens quoiqu'il arrive. Son regard froid se durçit alors, son visage renfermé à présent trop sérieux ne montrait plus que la véritable facette de ce qu'il était vraiment : un ange déchu et perdu dans les troubles de son esprit, arborant fièrement une arrogance qui lui était sienne mais qui cachait une part d'humanité bien plus subtile qu'on ne pouvait penser, un jeune homme blessé qui aurait tant souhaité être quelqu'un d'autre, palliant cette frustration par une ambition dévorante... Un ange dont le côté lumineux s'était laissé rongé par les affres de la colère froide et des affects déchus. Son regard alors entre temps détourné de la belle durant ce moment de silence, glissa de nouveau sur cette dernière lorsque la main de la douce alla se poser sur sa poitrine. Alors le diable ne comprit pas pourquoi l'ange demandait tant de proximité alors qu'elle avait peur, il ne comprit pas ce bond dans sa poitrine qui en plus de l'intriguer, éveillait en lui une once de colère quant à cette incompréhension, il ne comprit pas pourquoi son regard ténébreux se radoucit avant de se poser un instant sur les lèvres de la belle.

    Ashka : « Je suis à tes côtés pour cette nuit Tyler, que tu le veuilles ou non, dévouée et prête à satisfaire tes demandes les plus exigeantes, pour peu que tu recouvres tes esprits et que tes maux disparaissent. »

    Bien sûr qu'elle bluffait... Trop de sentiments contradictoires dans l'esprit déjà embrumé de Tyler. Qui croire, que répondre, voulait-il seulement y croire, lui dont les gestes tendres et désintéressés lui étaient inconnus. Le Serpentard esquissa alors un geste brutal de la main visant à ôter avec brusquerie celle de la jeune fille, mais cette dernière fut plus rapide et s'en dégagea lentement dans une caresse suave et innocente. La méfiance et l'agressivité reprirent alors le pas, excusés cependant par l'état du jeune homme. Son palpitant n'avait pas décéléré, il avait à la fois chaud et se sentait frissonner sous le froid qui le mordait par instants, perdu entre ce rêve éveillé des bienfaits de la drogue et ce cauchemar piqueté de lames que cette dernière lui affligeait par trop d'effets indésirables, sans compter la vraie nature du Serpentard qui s'en trouvait démesurée ; son cynisme et son manque de diplomatie n'avaient pas disparus. Echos de cette souffrance traduite en une agressivité latente.

    Tyler : « Qu'est-ce que tu es exactement ? Un ange hébété qui pense soigner la misère humaine ? Tu crois quoi, que je vais dire amen à tout ce que tu dis parce que tu te penses au-dessus de moi, tu penses être parfaite, toi ? Ne pense pas avoir ma foi en échange, c'est peine perdue, j'ai vendu mon âme au diable depuis longtemps, et là où elle est, elle repose en paix. Je n'en veux pas de ton évangile, dégage de là. »

    Ses paroles abruptes accusèrent sa méfiance éveillée et sa froideur légendaire. Le Serpentard se retourna alors, passant une main dans ses cheveux sans jamais regretter ce qu'il venait de dire. Il ne sentait plus que cet esprit trop embrumé qui ne savait plus que faire, lui suggérant d'aller dormir. Il aura tout oulié le lendemain, par ailleurs, mais cela ne l'inquiétait pas outre mesure. Et malgré les paroles acerbes du diable, l'ange y décela la détresse pourtant si bien dissimulée, s'avançant alors vers lui sans qu'il n'ait de gestes brusques, trop fatigué par ce venin lui rongeant les sens. Des paroles murmurées en norvégiens qu'il comprit néanmoins, trop proches de sa langue natale, l'islandais, pour qu'il n'en saisisse pas le sens.

    Ashka : « Ha tillit til meg Tyler Carlson… Kveld, vil jeg ta meg av deg som person kan aldri gjøre. »

    Un léger rire jaune et étouffé s'échappa des lèvres de Tyler. Il avait raison, elle était l'ange qui souhaitait lui épargner une détresse qu'il n'avait pas. Et pourtant, son sourire s'effaçant alors, il se laissa traîner vers les coussins au sol, las de devoir combattre encore la fatigue et ce poison qui quelques heures auparavant n'était que remède. A présent assis auprès de la jeune fille, le Serpentard ferma un instant les yeux qu'il rouvrit alors après quelques secondes silencieuses. Et dans un élan irréfléchi, sans doute celui qu'il avait eu pour lui lorsqu'elle avait apposé sa main sur sa poitrine et qu'il n'avait que maintenant, le jeune homme se pencha vers cette dernière et lui déposa un long et sensuel baiser, emprunt de délicatesse, de douceur mais aussi d'une once de bestialité mordante qui lui allait si bien. Sa main alors posée sur la joue de la jeune fille, il prolongea l'étreinte qu'elle n'avait sans doute pas voulu et ne répondant qu'à ses instincts à lui. Un baiser suave sans épines, pour un premier baiser, où sur leurs lèvres les mots restèrent alors las. Jusqu'à ce que Tyler ne se redresse et que ses paroles ne trahissent alors son étrange changement d'attitude, preuve qu'il n'était pas dans son état normal, ne répondant alors qu'à ses pulsions et ses instincts.

    Tyler : « J'ai envie de toi. »

    Murmura-t-il sans aucune pudeur, se penchant alors sur le cou délicat de la jeune fille afin d'y déposer des monceaux de baisers brulants.
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Ashka S. Mephistos
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeDim 28 Déc - 2:46

    Peu lui important qu’il soit le Diable si elle était à ses côtés. S’il le lui demandait, elle serait sa petite lumière du matin, la seule et unique qui le guiderait dans les ténèbres qui l’entourait, quitte à se faire happer dans l’ombre trainante de son monde. Chacun de ses gestes lui provenait de cette douceur qui émanait d’elle en permanence, chaque parole murmurée n’était que vérité dans ce qui semblait être une situation peu ordinaire. Effectivement, elle n’avait rien à y gagner si ce n’était le repos de l’esprit du Serpentard, mais aussi la tranquillité de sa propre conscience : elle ne pourrait dormir si lui n’était pas bien. Avait-elle par mégarde tissé un lien avec lui qui l’avertirait alors de chacun de ses mal-être ? Si tel était le cas, elle ne l’avait pas désiré de son plein gré puisqu’il était évident qu’ils ne parvenaient à s’entendre. Mais sans doute était-ce la aussi leur faute, n’ayant rien fait pour remédier à cela, pas une parole échangée, pas même un regard prolongé. Elle avait aisément reconnu qu’il possédait un charme certain et comprenait naturellement que bien des jeunes filles puissent lui courir après, avide de trouver sa chaleur, de se trouver dans ses bras pour un bref instant, avec la pensée euphorique que peut-être cette simple nuit pourrait bien se transformer en une relation exclusive. Pauvres jeunes filles si naïves. Elle était sans nul doute l’une des rares demoiselles de l’école à ne pas céder au charme du Serpentard, et ce, pour plusieurs raisons : la première était qu’elle n’avait pas attiré le regard de Tyler, et ce faisant, il ne tenterait pas de la charmer. La deuxième raison était sans aucun doute parce qu’elle avait vu clair dans son jeu dès le départ et ne souhaitait nullement faire partie de ses conquêtes d’une nuit, bien trop nombreuses pour être comptées. Mais alors, que faisait-elle ici, à s’inquiéter pour lui et caresser avec douceur sa joue, geste qu’elle n’aurait sans doute jamais eu de plein jour et devant leurs camarades respectifs ? Sans doute voyait-elle en lui bien plus qu’un simple coureur de jupon, bien plus qu’un simple jeune homme au caractère aussi changeant que le vent et que pour cette nuit, elle voulait bien faire une concession et lui offrir ce qu’elle ne ferait jamais pour personne d’autre. Mais il ne savait rien de tout cela, et sans doute ne le saurait il jamais, ne comprendrait pas pourquoi ses doigts fins glissaient sur sa peau avec cette douceur inconnue, pour quelle raison son regard de velours se portait sur lui avec ce trouble si peu perceptible, il ne le comprendrait pas, parce qu’elle même ne le savait pas.

    Et le regard bleu de la jeune fille ne put que trahir de nouveau cette inquiétude qu’elle ne se connaissait pas, avec cette indicible peur malgré elle de perdre le jeune homme de toutes les façons possible. Elle s’en voudrait terriblement si elle ne parvenait à mener à bien ce qu’elle s’était promis. Mais déjà le jeune homme s’était relevé, l’abandonnant dans sa position, ne lui laissant que le regard pour le suivre. Elle ne le connaissait pas encore, mais semblait déjà pouvoir prévoir des réactions imprévisibles dont elle ne connaissait pas l’ampleur. Elle n’avait pas peur pour elle, n’avait peur que de peu de choses… Et les paroles cyniques du jeune homme reprirent de plus belle, lui intimant qu’il ne désirait pas de sa pitié. Sentiment qu’elle ne possédait pas et dont elle ne voulait pas entendre parler et qu’elle lui fit comprendre, sans pour autant lui dire qu’elle était plus que sincère dans tout ce qu’elle disait et faisait. Leur faute encore, ils ne se connaissaient pas, comment pourraient ils croire en la véracité de leurs propos s’ils ne se parlaient franchement ? Esquissant ses paroles d’une traite, elle ne tenta pourtant pas de lui expliquer ce qui la poussait à demeurer ici, à ses côtés. Etait-ce trop compliqué à comprendre ? Ou se fiait elle seulement au fait qu’il oublierait certainement tout le lendemain ? La première solution était des plus envisageables. Le don du troisième œil était des plus obscurs et terriblement nébuleux, nul ne comprenait comment il fonctionnait, pourquoi il choisissait de dévoiler des scènes du passé, du futur ou du présent, comment les prophéties fonctionnaient… Depuis ses premières visions, Ashka avait eu pour elle trois prophéties cachées dans le ministère, sans grande importance mais concernait trois personnes qu’elle avait rencontrées au cours des années passées. Malgré tout cela, elle ne parvenait pas toujours à comprendre pourquoi, comme ce soir. Pourquoi les cieux l’avaient ils conduite au Serpentard, lui montrant son désarroi, ce flou autour de lui comme s’il n’était pas dans son état normal. Mais son propre esprit tentait toujours de faire la lumière, analysant encore les petites parcelles qui lui restaient de sa vision… Mais quoi qu’il en soit, comment pouvait elle lui avouer sa nature profonde alors qu’il la détestait ? Comment lui expliquer qu’elle était ici à cause d’une vision le concernant. Elle ne tenait pas à subir ses innombrables questions s’il parvenait à comprendre, s’il se souvenait. Elle n’avait pas conservé le secret toutes ces années pour rien…

    Et c’est pourquoi elle ôta sa main de son cœur, sentant le sien s’accélérer, annonciateur d’un lien plus profond qu’elle avait crée avec lui et qui la mènerait vers une nouvelle vision qui ouvrirait tous ses sens et l’aveuglerait un instant du monde réel sous les yeux du Serpentard. Elle n’avait eu d’autre choix que de quitter à regret cette peau qui lui picotait les doigts, évitant de peu un geste brutal qu’elle n’aurait pas comprit. Et la suite de sa brutalité ne se fit pas attendre, sous forme de paroles acerbes qu’elle écouta sans broncher.

    Tyler : « Qu'est-ce que tu es exactement ? Un ange hébété qui pense soigner la misère humaine ? Tu crois quoi, que je vais dire amen à tout ce que tu dis parce que tu te penses au-dessus de moi, tu penses être parfaite, toi ? Ne pense pas avoir ma foi en échange, c'est peine perdue, j'ai vendu mon âme au diable depuis longtemps, et là où elle est, elle repose en paix. Je n'en veux pas de ton évangile, dégage de là. »

    Qui était elle ? Juste une jeune fille dont le cœur s’éveillait en secret. Pas un ange, pas une sainte. Ni parfaite ni au dessus des autres, juste elle-même, fidèle à sa personnalité mystérieuse et énigmatique. Ses yeux bleus quittèrent un instant le regard abyssal de Tyler, fixant un point invisible au sol. Ses paroles l’avaient touchées malgré tout, dans sa part de vérité, mais aussi dans les dernières paroles qu’il prononça. Vendue son âme au Diable depuis bien longtemps. En était il si persuadé ? Cela la conforta dans l’idée qu’elle devait rester à ses côtés, aussi s’éleva elle à son oreille, lui glissant ses paroles véridiques. Elle ne pouvait mentir, ne savait pas le faire et ne le ferait jamais. Mais mis à part elle, qui pouvait le savoir ? Et ses paroles furent accueillies par un rire froid et jaune, mais dont la jeune fille ne tint pas cure, reprenant sa main dans la sienne, prête à ne plus la lâcher s’il le fallait, et l’attirant à l’endroit où ils se trouvaient avant. Sans doute allait elle esquisser quelques nouvelles paroles lorsque ses lèvres furent emprisonnées par celles du jeune homme, dans un baiser qui la surprit entièrement, la laissant dans les premières secondes totalement incapable du moindre geste. Cependant, et dans une attitude qu’elle n’aurait jamais pensé d’elle, ses doigts se posèrent délicatement sur la joue du jeune homme tandis qu’il prolongeait cette étrange étreinte. C’était bien loin d’être un baiser désagréable et elle se surprit à y répondre, lui offrant cette même douceur. Son esprit était totalement embrumé, comme si ce baiser était la chose qu’elle avait le plus attendue au monde, et que le garçon qui lui donnait ne pouvait être que celui qui lui offrirait. Il n’y avait pas de mots pour décrire ce qu’elle ressentait à cet instant, et rien qui ne pouvait expliquer ce long frisson qui lui traversa l’échine et qui continua même après la fin du baiser qui laissa la jeune fille sans voix. Et sans doute n’était elle pas au bout de ses surprises, car déjà le Serpentard murmurait des paroles lourdes de sens qui paniquèrent un instant la bleue&bronze avant de se retrouver de nouveau sous l’assaut du jeune homme, son souffle se faisant court et son cœur cognant un peu trop fort contre sa poitrine, comme s’il désirait le traverser, tandis qu’elle appréciait chaque baiser sur sa peau.

    Oh maudite tentation qui la tenait maintenant en son sein, la laissant basculer sur les coussins, attirant sur elle le Serpentard déjà à moitié nu. Elle qui n’avait jusqu’alors jamais eu l’intention de lui céder et de ne jamais devenir une de ses malheureuses conquetes, la voilà qui était prise au piège de sa propre envie, désireuse de connaître cette sensation d’avoir sa peau contre la sienne et de sentir son souffle mêlé au sien. Etait-ce cela que toutes ses conquêtes ressentaient dans ses bras ? Elle ne désirait plus que s’abandonner à lui, le lui faisant comprendre par son absence de résistance, par son souffle court. La contradiction s’était emparée d’elle, sans qu’elle ne sache quelle solution choisir, l’abandon ou la résistance, le bonheur éphémère ou la triste réalité qui suivrait. Elle le désirait et tentait pourtant de lui résister… Ses lèvres s’abandonnèrent alors sur la peau du jeune homme tandis qu’elle respirait son parfum qui l’enveloppa, ne lui laissant plus le temps de la réflexion.
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Tyler Carlson
DARK PRINCE.
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeLun 29 Déc - 12:36

    Pas de résistance pour ce soir. Pourquoi y en aurait-il, après tout. Le Prince ne connaissait pas cet affront, c'était lui qui esquissait les règles du jeu, c'était lui qui gardait les plus belles des créatures pour les jeter par la suite. Le lever du jour au creux de ses bras demeurait certes toujours un peu froid, mais jamais brutal et rustre, car il fallait bien qu'il préserve sa réputation sur ce terrain-ci. Si les brebis blanches venaient à colporter de fâcheuses rumeurs comme quoi le Prince n'était qu'un roturier jetant comme une malpropre sa conquête d'une nuit, alors les douces iraient en se méfiant. Et là était toute la subtile stratégie de Carlson ; demeurer assez froid pour les démunir, mais pas assez pour que ces dernière ne lui en veuillent. Il les laissait terriblement languir, afin qu'elles reviennent malgré tout, comme le chien battu vers son maître. Le Serpentard avait pour lui cette manie délectable de laisser agoniser l'âme de ses victimes, sans parler de souffrance cuisante, ce jeu là demeurait tout de même une agonie à proprement parler. Au petit matin, toutes se demandaient si cette nuit ne pouvait se prolonger, si elles ne pouvaient pas être l'unique, et chaque jour torturait dès lors leurs esprits de ces questions hantant leurs pensées, sous l'amusement du froid Serpentard. Et il n'avait de Prince que de nom, car le jeune homme passa outre la pureté de la jeune fille, se doutant bien qu'elle ne s'était jamais offerte à personne encore. Mais Tyler n'en avait cure, il ne faisait que répondre aux instincts de son esprit embrumé et néanmoins apaisé, offrant alors des caresses brûlantes à la belle nymphe à présent allongée. Il n'avait guère besoin de cette étincelle d'amour pour s'adonner à ces coucheries multiples, et ne se posait nulle question lorsque sa proie s'abandonnait dans ses bras. Le jeune homme ne se demandait pas s'il allait lui briser le coeur au petit matin, il se fichait bien de savoir que la jolie proie aurait sans doute l'âme torturée durant des jours, aucune morale ne venait l'habiter alors, bien qu'il demeurait toujours des plus galants et gentleman durant le moment de tendresse suave. Porté par son désir attisé par les courbes de la belle Serdaigle, il n'avait pu se retenir, confiant et envieux de toucher sa peau, laissant ses lèvres prendre la coupe des siennes dans un élan imprévisible. Ses mains qui ne demeuraient pas des plus sages mais encore respectueuses malgré ce poison troublant son esprit, glissèrent lentement sur les épaules de la belle dans une caresse frissonnante, ôtant d'un geste doux les fines bretelles tombant alors le long des courbes de ces dernières. Ses lèvres ne cessèrent d'épouser celles de la belle Ashka, lui arrachant des gémissements étouffés et des frissons délicats dont il ne s'ennorgueilla pas, trop avide de sa peau et de lui en voler des baisers brûlants. Dévorant avec délicatesse son cou de monceaux de ces mêmes baisers, le Serpentard s'épancha alors complètement sur la douce, sentant son corps fin contre le sien, prisonnier à présent de ses moindres désirs ardents.

    Trop belle pour que son envie ne s'attise pas, trop désirable pour que le loup tente de calmer son appétit, trop douce pour que ses mains ne s'égarent pas sur son corps de sirène. Ses caresses se firent alors plus explicites et moins assagies, mais toujours aussi chevaleresques et tendres, glissant alors le long des hanches et passant sous le tissu fin. Les respirations s'accéléraient, les baisers de Tyler devenaient plus mordant et passionnés, les corps cherchaient à s'entrelacer dans une danse sensuelle et impreceptible. N'avait-il donc pas une once de morale pour ne pas lui dire de résister, lui qui savait très bien que le lendemain il oublierait tout et la traiterait comme une conquête de plus, alors même qu'elle avait encore pour elle toute sa pureté ? N'était-il pas touché de la virginité de la jeune fille pour lui murmurer à l'oreille qu'il valait mieux arrêter là ? Si peu, tellement peu... Elle ne serait guère la première à qui il aurait fait perdre son innocence. Combien de jolies vierges s'étaient mises à pleurer au petit matin après qu'il leur ai fait croire monts et merveilles, pour finalement leur dire dans un faux sourire qui se voulait chaleureux mais qui demeurait cruel, que leur idylle n'aurait jamais lieu, qu'elles s'étaient données en vain ? Ce soir était-ce peut-être le tour d'Ashka. Leurs souffles plus rapides et leurs baisers plus envieux trahissaient leur désir ardent, la sensation de cette peau si douce contre la sienne accéléra son palpitant déjà bien peu serein. Sa poitrine se soulevant doucement au rythme de sa respiration, Tyler releva la tête, son regard noir se plongeant dans celui de la belle un instant avant de lui voler de nouveaux baisers. Le Prince demeurait tendre, désirable et à la fois envieux, appelant à la tentation et à l'abandon de son corps. Le diable ne désirait plus que pervertir l'ange qu'il avait dans ses bras pour son simple plaisir, alors même qu'entre eux il n'y avait aucune affinité sinon l'attirance qu'il avait eu soudain pour les courbes de la belle. Etait-ce sa douceur, ses réactions inattendues et qu'il ne connaissait guère, était-ce cette drogue qui ce soir le rendait complètement imprévisible, le poussant à obéir à ses pulsions ... Il n'était pas à nier que malgré ses paroles acerbes, un frisson lui avait parcouru l'échine lorsque la Serdaigle avait posé dans une caresse légère sa main fine sur son torse. Un frisson qu'il avait traduit comme un instant de colère froide, sans doute à tort, mais Tyler avait beau être un surdoué il ne connaissait pas assez l'étendue des sentiments les plus nobles.

    Si belle, et pourtant si méprisée par le Prince qui n'avait guère compris qu'ils étaient si semblables. Mais pourquoi donc pensait-il à elle si souvent, était-ce vraiment, comme il se laissait dire si souvent, à cause de ces lettres échangées et du dédain qu'elle lui inspirait ? La haine était-elle propice à penser de trop à la personne qu'on ne pouvait pas supporter ? Pourtant, si cela avait été le cas, il l'aurait traitée sans ménagement ce soir là, à moins que ce poison rongeant ses sens le faisait réagir de manière irréfléchie. Trop de questions auxquelles il ne cherchait pas même de réponses, Tyler estimait en outre que son esprit était bien assez torturé pour devoir s'accrocher à ces réflexions stupides. Le diable n'en était pas encore un, encore ange déchu dont la souffrance le poussait à devenir tortionnaire. Qu'en serait-il de sa vie future... Sa main passa avec douceur et appétence le long du dos de la jeune fille, l'obligeant à se courber afin de lui ôter ce tissu fin recouvrant ses courbes délicieuses. Ce fut alors que la belle Ashka eut un geste de refus bien plus explicite, lui indiquant que sans doute, il allait trop loin. Ne comprenant pas ce geste soudain alors que jusque là elle s'était abandonnée sous ses baisers, Tyler se redressa dans un regard plus froid, plongeant ses prunelles dans celles de la Serdaigle. D'abord frustré, il esquissa un léger sourire en coin amusé face au jeu effarouché de la jeune fille.

    Tyler : « Faut-il être amoureux pour coucher ensemble. C'est idiot, tu le sais autant que moi. »

    Ses paroles n'avaient été qu'anticipation calculée. Tyler avait déjà eut dans ses bras, de jolies vierges paniquées qu'il avait su rassurer dans de belles paroles. Et toutes avaient eu les mêmes dires : "M'aimes-tu ?". Ce à quoi Carlson ne répondait que par l'affirmative, mensonge éhonté qui pourtant l'amusait. Néanmoins il savait qu'il ne pouvait duper Ashka, elle qui avait les mêmes convictions sur ce sentiment fade. Et alors qu'il ne lui laissa pas le temps de réponse, sans doute persuadé que la belle pensait alors la même chose, Tyler déposa de nouveau des baisers brûlants dans son cou.
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Ashka S. Mephistos
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeLun 29 Déc - 15:38

    Chaque baiser, chaque caresse lui ôtait un peu plus l’envie de lui résister et de se dérober comme elle avait certainement prévu de le faire s’ils venaient à en arriver là. Or, il se trouvait qu’elle était à cet instant prisonnière de ses lèvres et de cette passion commune qui les animait, les poussant encore et encore à s’embrasser. Tous deux n’étaient pourtant pas sous l’effet d’un philtre d’amour, certes, lui était sous l’emprise d’une drogue apaisant et torturant son esprit, mais la jolie Serdaigle avait tous ses esprits, bien que ces derniers se soient adoucis depuis que les lèvres de l’innocente créature avaient été touchées par celle du Diable. Pourtant, n’avait pas juré de ne pas être une de ses conquêtes ? De ne pas s’attarder dans sa couche si au petit matin elle devait se retrouver relégué au même titre que celles qui avaient eu la chance de s’y retrouver ? Jurer n’est pas vouloir, car en cet instant, elle était dans le même état d’esprit que ces jeunes filles avant elle, si démunie, faible et désemparée mais pourtant désireuse et avide d’avoir pour elle le jeune homme si prisé. Elle qui pourtant jusque là n’avait jamais cédé aux regards ni aux appels…Pourtant, la cadette Mephistos connaissait parfaitement la réputation du jeune homme et savait d’avance quel statut elle occuperait au lendemain, sans doute même le Serpentard viendrait-il se moquer d’elle, lui rappelant vaguement mais toutefois avec précision les détails de cette nuit passée ensembles, de ces caresses sous lesquelles elle s’était courbée, de ces baisers auxquels elle avait répondu avec la même intensité… Pourrait-elle supporter ces moqueries ? Il lui faudrait bien. Mais l’heure n’était pas au futur, ni même au passé qui avait tenté de ressurgir, mais bel et bien au présent, à cet instant où leur deux êtres s’enlaçaient sans se soucier de ce qu’il pouvait y avoir autour. Et si Tyler ne se souciait pas de la jeune fille qu’il tenait au creux de ses bras, Ashka, elle, lui offrait toute sa douceur, son attention, mais lui confiait aussi son innocence tellement précieuse. Un tort certainement, mais qui ne semblait pas l’être aux yeux de la jeune fille qui doucement et lentement commençait à perdre conscience pour se laisser guider par un feu qui brûlait en elle, encore sous l’état de braise, et que de ses mains et ses lèvres habiles, le Serpentard était en train d’attiser. Ses doigts fins se perdirent dans la chevelure brune de son compagnon avant de glisser avec suavité le long de sa nuque puis de ses épaules, achevant leur course le long de sa colonne vertébrale, ses lèvres quant à elles, se plaisaient à parsemer le cou du Serpentard avant de rejoindre sa bouche et de laisser leur langue s’épouser. Et chaque nouvelle caresse audacieuse arrachait à la jeune fille un long frisson accompagné d’un gémissement que leurs lèvres étouffaient. Jamais encore elle n’avait ressentie ce genre de chose, et loin d’être désagréable, elle se surprenait à en vouloir un peu plus, découvrant cette intimité que jusqu’à présent, elle n’avait pas voulu connaître et que le Vert&Argent était en train de lui offrir. Se pouvait il réellement qu’elle se sente prête à lui offrir son bien le plus précieux, ne bronchant pas lorsque les bretelles de sa nuisette glissèrent de ses épaules, les dénudant et offrant ainsi une nouvelle parcelle de peau que Tyler put ainsi faire sienne de par ses baisers. Et quand le diable vint s’épancher totalement sur l’ange, ce dernier ne put qu’en accepter l’exquis contact et l’entourer de ses ailes et de ses jambes.

    Chacun de ses gestes était empreint de cette tendresse et de cette douceur qu’elle n’offrirait pas à un autre, chaque baiser était une sucrerie fine et délicate, le tout était un enrobage d’amour. Parlait-on de ce sentiment que tous deux dénigrait ? Nul ne pourrait le dire avec précision, mais quoi qu’il en soit, Ashka était fille d’une entité ne jurant que par ce sentiment et ses dérivés, comment la belle pourrait elle faire autrement qu’offrir ce qui coulait en son sang ? Et sa respiration se faisait de plus en plus courte, et son cœur battait de plus en plus fort, chaque nouveau baiser que lui offrait Tyler l’empêchait de songer à le faire cesser, lui intimant plutôt par chaque geste de ne pas s’arrêter. L’esprit n’avait plus vraiment sa place. Quand il disait non, les corps disaient oui, instincts primitifs contre lesquels les deux jeunes gens ne pouvaient rien. Et la pureté de la belle ne pourrait changer grand-chose puisqu’elle même n’y songeait plus, perdue dans la tentation troublante dans laquelle l’ange déchu la menait. Et si elle ne parvenait à lui dire non, qui empêcherait le Serpentard de s’approprier ce qui était jusqu’alors la plus innocente des créatures ? Celle qui avait éconduit bien des jeunes hommes et n’avait jamais songé à se faire embrasser. Etrange situation que celle dans laquelle se trouvait la jeune fille, certes, elle avait promis d’exaucer chaque désir du jeune homme pourvu qu’il aille mieux, mais sa virginité faisait elle partie du contrat ? Il lui avait parut si évident que son innocence était à respecter qu’elle ne l’avait pas mentionné, et désormais, la voilà qui était prise au piège, coincée sous l’être à qui elle avait juré ne jamais devenir sienne et sous son envie de lui appartenir cette nuit. Songeait-elle un instant lui être fidèle pour une nuit ou espérait elle, comme beaucoup d’autres, lui appartenir pour plusieurs nuits ? Elle-même ne pourrait le dire, peu apte à réfléchir correctement, à peine consciente que d’un instant à un autre, il peut la faire sienne, mêlant son corps au sien dans cet acte qui pourrait bien la briser pour toujours. Pourtant, c’était ce qu’elle désirait, au plus profond d’elle-même, guidée par cette chaleur naissant dans son bas ventre tandis qu’elle se cambrait de nouveau sous une caresse plus audacieuse du Serpentard. Et son regard, bordé de nouvelles étoiles, croisa celui du jeune homme avant de se fermer sous de nouveaux baisers contre lesquels elle ne voulait pas se battre, entourant de ses bras fins la nuque de son futur amant, s’abandonnant de nouveau à lui, faisant confiance en son expérience, mais aussi à cet « amour » qu’elle lui portait. Un amour qu’ils ne connaissaient pas et sans doute aussi éphémère qu’un papillon puisque jusqu’alors, rien n’aurait laissé à croire qu’entre eux, un tel moment d’abandon puisse exister, à moins que ce soit tout l’inverse de ce qu’ils pensaient et que leurs deux esprits entêtés n’aient pas désiré y songer. Peu importe. Ce soir, ils étaient en proie à un désir profond contre lequel ni lui ni elle n’y pouvaient quoi que ce soit.

    Et plus les minutes s’écoulaient, plus la belle se sentait faible, incapable de résister plus longtemps à son amant. Chaque nouveau frôlement lui donnait cette folle envie d’ôter ces tissus qui les gênaient et de s’offrir à lui. Un baiser la rendait de plus en plus folle de lui, lui faisait perdre tous ses moyens jusqu’à désirer qu’il vienne en elle et ce peu importe ce qu’elle pourrait dire. Il lui semblait que rien ni personne ne pourrait la faire vibrer autant que lui le pouvait faire, tout son être lui était dévoué et elle n’avait d’yeux que pour lui en cet instant. Pourtant, une seule caresse, un seul geste du jeune homme la ramena à la réalité, douloureusement, son regard se plongeant dans le sien, possédant cette lueur de frayeur et cette détermination à ne pas l’inciter d’avantage alors que ses caresses ne cessaient, en proie à une indicible crainte que le rêve ne tourne au cauchemar. Sa main gauche, qui avait arrêté Tyler dans son geste pour lui ôter sa nuisette, venait de se poser sur son torse, comme pour faire barrage bien que le geste était en soi, d’une douceur infinie.

    Tyler : « Faut-il être amoureux pour coucher ensemble. C'est idiot, tu le sais autant que moi. »

    C’était idiot certes, mais se donner l’un a l’autre sur un simple coup de tête était il réellement une solution ? Elle en doutait, surtout qu’elle savait qu’il n’était pas dans son état normal, l’esprit embrumé par les substances qu’il avait prises des heures plus tôt. Pourtant, elle ne put penser d’avantage que déjà ses lèvres s’étaient de nouveau posées sur elle, brûlante d’un désir qu’elle-même partageait malgré tout. Ses mains se posant avec douceur sur le visage du Serpentard, elle le remonta doucement, lui soutirant un baiser empreint de cette douceur qu’elle seule semblait être capable d’offrir. Et son corps de Nymphe vint doucement se coller à celui du jeune homme, ses courbes épousant les siennes tandis qu’elle renversait la situation, de sorte à ce qu’il se trouve sous elle pendant qu’elle prenait place sur lui, assise à califourchon, ses jambes entourant son bassin dans une position qui pouvait en dire long sur leurs intentions d’unir leurs deux corps pour ne former plus qu’un. Ses lèvres déposèrent un dernier baiser avant qu’elle ne prenne la parole, ne sachant réellement que dire, comment agir.

    Ashka : « Je ne veux pas te parler d’amour Tyler, notre pensée sur ce point est la même. C’est de sincérité que je veux. »

    Lui souffla t’elle dans un murmure, tandis que ses doigts glissaient le long de son torse, ne sachant pas réellement quelle attitude elle devait adopter en cet instant. Finalement, elle préféra opter pour la sincérité, celle que lui dictaient son esprit, mais aussi celle de son cœur.

    Ashka : « Ne crois pas que je n’ai pas envie…de toi, c’est même plutôt l’inverse. Jamais je n’avais ressentie toutes ces sensations, et crois-moi, à cet instant précis je suis en train de batailler pour ne pas te céder. »

    Lâchant un soupir, elle se passa une main sur le front, incapable de penser correctement. Qu’il était dur de dire non à ce que l’on veut le plus en cet instant…

    Ashka : « Je ne veux pas être une de tes conquêtes. Je n’ai pas envie de t’appartenir pour une nuit et être oubliée au petit matin, et ce, même si je brûle d’envie de te sentir en moi à cet instant. Mais ne pose pas tes lèvres sur moi si tes baisers ne sont pas sincères, ne me brûle pas de tes paumes si je dois en souffrir au réveil… »
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Tyler Carlson
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeMar 30 Déc - 1:51

    Il avait saisit cette soudaine crainte dans les prunelles d'Ashka, sentiment à son encontre trop bien connue pour qu'elle ne lui échappe. Néanmoins Tyler ne s'y attarda pas, conscient que cette soudaine frayeur peut-être légitime de la jeune fille lui passerait en l'instant. Loin de lui vouloir du mal -tout du moins physiquement puisqu'il était certain qu'en continuant dans cette voie, c'était bel et bien l'âme de la belle qu'il torturerait-, Carlson n'était cependant pas un jeune homme des plus prévisibles. Un geste, une parole, un regard, tout était propice pour vous avoir le Serpentard à dos, dont la vengeance et la cruauté n'avaient d'égale que son charme et sa beauté ténébreuse. Calme mais imprévisible, gentleman mais pour le moins horriblement froid, on ne pouvait jamais savoir avec conviction les réactions qu'aurait alors Tyler. Peut-être que la belle avait pensé sur le moment à un cauchemar qui pourrait effectivement devenir réalité, au vu de ces effluves hallucinogènes encore présentes dans son sang ; que le Prince s'évertue à ne pas écouter la jeune fille implorer d'arrêter ses caresses, et qu'il ne finisse par la forcer à lui donner son innocence. Cependant cette idée ne lui traversa pas l'esprit, si dans son état normal un tel acte lui était proscrit, le trouvant des plus écoeurants et des plus inutiles puisqu'il obtenait toujours ce qu'il voulait, il était possible qu'une fois drogué,ses mauvaises intentions ne prennent le dessus. Mais visiblement Tyler ne l'était pas assez pour violenter la belle Serdaigle qui jusque là était demeurait si douce, fort heureusement pour elle. Alors il se redressa légèrement, lui soufflant dans un sourire quelques pensées que tous deux avaient sur l'Amour, écoeurant sentiment qui ne faisait que faire courir les victimes de Cupidon à leur perte, avant de s'épancher de nouveau sur elle afin de lui déposer de nouveaux baisers brûlants. Il ne sentait que trop l'envie de la belle Ashka, de par son expérience le jeune homme savait très bien qu'elle ne faisait là qu'un élan de conscience qui s'éteindrait sous ses caresses suaves glissant le long de son corps. Lui même était des plus désireux d'explorer les courbes de la Serdaigle, de se faire des plus intimes avec cette dernière, de lui arracher des frissons d'extase et des gémissements de plaisir étouffé. Il ne voulait qu'elle en l'instant, sentant son coeur battre plus vite qu'à la normale, mettant alors ce fait sous le drogue de l'ecstasy, laissant son souffle court lui brûler la peau dans des caresses ardentes et osées.

    C'est alors que les mains de l'ange vinrent se poser dans une tendresse infinie sur les joues du diable qui n'en était pas vraiment un, le faisant alors un instant docile elle interrompit ses baisers passionnés avant de lui en voler un, signe qu'elle avait son mot à dire, malgré tout. Néanmoins les gestes vinrent avant la parole, Ashka par une roulade habile, se trouva alors sur le jeune homme dans une attitude qui n'était pas pour lui déplaire. A présent assise à califourchon sur ce dernier, arrachant un sourire en coin et une lueur provoquante dans le regard du Serpentard, tandis que ses mains toujours autant aventureuses et envieuses se posèrent sur les cuisses de la Serdaigle avant de remonter lentement le long de ses hanches, passant sous le tissu fin. Ses lèvres qui s'étaient alors éprises de son cou et de ses épaules goûtèrent alors sans aucune pudeur le creux de la poitrine de la jeune fille, déjà sourd aux revendications de l'ange qui avait pourtant son mot à dire. Les mains posées sur les os saillants de ses hanches si voluptueuses, il la fixait alors d'une appétence dévorante pleine de non-dits explicites et sensuels, bientôt les deux corps ne feront qu'un. Bientôt la volupté imprégnerait les lieux de son parfum chaud et suffocant, bientôt il sentirait le corps délicat de la Serdaigle frémir contre sa peau... Bientôt, au petit matin, il l'aurait oubliée. Et pourtant cette voix, était-elle celle de sa conscience, de son coeur ou quelconque hallucination, lui sussurrait qu'il ne pouvait souiller une telle créature, elle qui demeurait si faible sous l'appel à la tentation du diable. Mais lui qui pourtant avait fixé ces règles du jeu dès le début. Elle le savait. Elle savait qu'il ne pourrait rien lui offrir d'autre. Mais pourquoi donc ces pensées lui oppressant le coeur alors même que ses mains parlaient pour lui, épousant les formes d'Ashka, parcourant l'étendue douce de ce ventre plat, jusqu'à se perdre vers le galbe de sa poitrine. Le regard n'était plus sage mais véritablement désireux, tandis que les paroles de la belle résonnèrent alors.

    Ashka : « Je ne veux pas te parler d’amour Tyler, notre pensée sur ce point est la même. C’est de sincérité que je veux. »

    De la sincérité. Un mot qu'il n'entendait que si peu, que cela eut pour effet d'interrompre le parcours intrépide de ses mains qui retombèrent alors plus sagement sur les cuisses de la jeune fille. Il fronça un instant les sourcils, ne sachant pas où Ashka voulait en venir. Il n'y avait pourtant jamais eu d'hypocrisie entre les deux, tant et si bien que bien des fois ils s'étaient prouvé leur animosité certes légère, mais réciproque. Etait-ce de cela, qu'elle voulait lui parler.

    Ashka : « Ne crois pas que je n’ai pas envie…de toi, c’est même plutôt l’inverse. Jamais je n’avais ressentie toutes ces sensations, et crois-moi, à cet instant précis je suis en train de batailler pour ne pas te céder. »
    Tyler : « Et bien, où est le problème dans ce cas. » dit-il alors dans un sourire avant de la dévorer de nouveau de monceaux de baisers, alors interrompus par les dires de l'ange.
    Ashka : « Je ne veux pas être une de tes conquêtes. Je n’ai pas envie de t’appartenir pour une nuit et être oubliée au petit matin, et ce, même si je brûle d’envie de te sentir en moi à cet instant. Mais ne pose pas tes lèvres sur moi si tes baisers ne sont pas sincères, ne me brûle pas de tes paumes si je dois en souffrir au réveil… »

    Tyler se stoppa alors, son regard sérieux et soudain pensif plongeant alors dans les prunelles azurées d'Ashka. Elle était donc là, sa vérité. Quelque peu contradictoire aux yeux du Serpentard qui ne comprenait plus. Si ce n'était pas d'amour qu'elle souhaitait lui parler, et qu'effectivement elle ne ressentait rien pour lui tout en le désirant, pourquoi donc lui demander des caresses sincères. Fallait-il qu'il s'emmourache d'elle sans que cela ne soit véritablement réciproque, pour qu'il ait alors le droit de lui offrir ses caresses. Comme les autres, elle ne souhaitait pas être oubliée au petit matin, quoi de plus compréhensible après tout. Mais si ce n'était qu'une affaire de désir, comme elle le laissait entrevoir, pourquoi donc toutes ces préoccupations ? Tyler se redressa très légèrement, autant qu'il le put dans tous les cas, laissant planer un silence seulement rompu par le froissement de tissu de l'habit léger de la jeune fille, tandis que son regard sombre ne se détournait plus du sien. C'est alors que la réponse qu'il lâchait toujours et qu'elles attendaient toutes fusa alors, bien qu'avec ses conquêtes, elles n'avaient jamais été que mensonge éhonté.

    Tyler : « C'est sincère. »

    Et la réponse vint. Rituel subtile pour les faire plier et leur dire les mots qu'elles voulaient entendre. Les mots dont elle savaient pourtant qu'ils n'étaient que mensonge, et pourtant elles voulaient y croire. Néanmoins ce ton assuré n'était plus là, comme à son accoutumée. Sa voix comme son regard étaient demeurés atrocement sérieux, élan du coeur qu'il n'avait su contrôler. Et lorsque le Prince s'aperçut de son erreur, de cette vérité qui était sortie d'elle même sans qu'il n'y réfléchisse, il prit alors peur. Son regard chercha les réponses dans celles de l'ange, et il se remémora alors toutes ces longues minutes depuis son arrivée. Sa douceur, ses mots tendres face à ses paroles acerbes, ces regards pleins d'innocence troublée... Et lui qui n'avait été que cynisme, diable atroce qui sans morale aucune allait pour lui arracher sa virginité pour mieux la jeter ensuite. Le voulait-il vraiment... Etait-il certain que ce ne serait pas lui qui, cette fois, serait pris à son propre piège à ne plus penser qu'à celle qu'il avait alors relégué au petit matin. N'aurait-il pas d'élan de conscience puirsqu'après tout il en venait déjà à hésiter. Après un long moment de silence, Tyler hocha alors la tête, tandis que ses paroles sans doute incompréhensibles pour Ashka, demeuraient alors des plus cohérentes pour son esprit.

    Tyler : « Non... Pars.» Sous le regard interrogatif de la belle, Tyler renchérit alors dans une voix plus froide et stricte, lui intimant cette fois un ordre. « Pars ! Avant que je ne change d'avis et que je ne te fasse m'appartenir que tu le veuilles ou non. »

    Le regard durci, la menace horrible mais vraie, il ne la quittait dès lors plus des yeux. Il lui intimait alors l'ordre de partir de ce pas, sans quoi elle pouvait dire adieu à son innocence immaculée quoiqu'il arrive. Qu'elle l'implore, se débatte ou ne cède à ses caresses, qu'importait... Ce changement d'attitude ne pouvait que surprendre la jeune fille. Mais sous le poids de ses propres incompréhensions, ne comprenant pas sa faiblesse sur l'instant, celle de ne pas vouloir s'en prendre à sa jolie proie, la colère du Serpentard s'était éveillée. Qu'elle parte, avant qu'il ne se rende compte que ce qui faisait battre son coeur n'était plus vraiment ce poison, mais la présence et les dires de la jeune fille alors encore innocente. Et l'on pouvait lire dans son regard ténébreux, tout le sérieux de sa terrible menace.
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeMer 31 Déc - 0:31

    Mais quelle était donc cette frayeur qui l’avait ramené un instant à la réalité, sans pour autant éteindre ses sens enflammés ? L’unique crainte d’offrir ce qu’elle avait de plus précieux pour ne rien recevoir en retour. Cet acte en lui-même ne signifiait pas un gain ni un dû, mais bel et bien un échange d’une partie de soi avec son partenaire. Si la Serdaigle savait que le sentiment qu’elle éprouvait à cet instant pour le vert&argent était des plus pur, elle ne savait s’il en était de même pour lui. Se sentait-elle prête à lui offrir son innocence, lui donner l’instrument pour couper ses fines ailes blanches ? Il était bien trop tôt pour tout cela, à quoi cela sert-il de courir lorsqu’une année entière suggère de nombreuses occasions pour s’offrir à l’être pour qui l’on ressent bien plus qu’un élan d’affection ? Les deux élèves ne se connaissaient que si peu, et pourtant, en cet instant, leur peau apprenait à se connaître, un peu trop hâtivement, sans chercher à savoir si le contact qu’elles déclencheraient serait au goût de l’esprit qu’elles renferment. Ashka se savait bien incapable de se donner au premier venu, sur un simple coup de folie comme celui qui venait de l’étreindre, sans vouloir la lâcher. Mais que faisait-elle alors dans les bras du plus vil des Serpentards, celui pour qui les demoiselles se font catins désespérées, frissonnant sous chacune de ses caresses, étouffant quelques légers grondements sourds qu’il lui arrachait si facilement ? Elle avait seulement cédé aux charmes du jeune homme, sans chercher à comprendre ce qu’il s’était passé, pourquoi elle se retrouvait à cet instant sous son corps chaud, laissant ses lèvres parcourir sa peau, respirant son parfum mêlé à l’odeur de l’alcool, fragrance qu’elle aima immédiatement, s’en voulant propriétaire. Mais n’était-ce pas une odeur qu’elle avait sentie un jour, sans pouvoir se rappeler lequel et qui l’avait fortement surprise, ne parvenant à mettre le doigt sur son appartenance ? Oh, peu importe, puisqu’elle ne parvenait, de toute manière, pas à réfléchir, comment l’aurait-elle pu ? L’objet de son désir grandissant se plaisait à frôler de ses lèvres sa peau, venant la parsemer de baisers brûlants qui étouffaient la jeune fille veillant cependant à accroître un peu plus son feu intérieur. Quant à ses mains, elles glissaient le long de chacune de ses courbes, s’en faisant explorateur et maître, prenant d’assaut sa poitrine pour redescendre lentement vers la plaine de son nombril. Et il la dominait de tout son long, la faisant prisonnière consentante, tandis qu’elle même se faisait geôlière, entourant son corps de ses cuisses repliées vers elle, et ses doigts fins glissant le long de sa colonne vertébrale, torturant sa peau sous le passage de ses ongles. Rien en cet instant ne lui faisait réellement peur si ce n’était cette crainte de s’offrir entière au Serpentard qui ne lui donnerait que ses railleries en retour. L’idée qu’il puisse profiter d’elle sans son consentement ne lui avait pas même effleuré l’esprit, pas plus que le fait qu’il puisse la faire sienne de force, ne tenant pas compte de ses éventuels pleurs et supplications. Rien de tout cela, car Ashka croyait en ce bon fond caché en chaque personne, même en lui. Après tout, n’était-il pas en train de lui prouver qu’il était capable de douceur et de tendresse ? Qu’importe l’instant dans lequel il pouvant en faire usage, elle appréciait ce contact qui faisait tomber toutes ses barrières défensives. A quoi bon résister d’avantage ? Son être ne désirait que lui en cet instant, sentir leur souffle se mêler pour ne former qu’une mélodie ou quelques notes chantées pourraient apparaître, percevoir leur peau l’une contre l’autre et leurs courbes s’épouser à l’accordance. Mais l’esprit, éveillé, ne semblait être de cet avis, intimant cette pensée que ce n’était là qu’une folle envie qui pourrait bien se concrétiser si la belle ne reprenait pas contenance très vite.

    Et c’est ce qu’elle fit l’innocente créature, déposant avec douceur ses mains sur les joues de son amant, lui dérobant un dernier baiser, et renversant la situation à son avantage, pensant certainement que le Serpentard l’écouterait mieux. Mais ne l’avait elle pas légèrement sous-estimé ? Cette position, quelque peu équivoque, n’accentuait que plus le désir du jeune homme, l’incitant à aventurer ses mains oh combien douces, sur les courbes de la belle, lui arrachant un long frisson d’une agonie naissante, tandis que dans sa poitrine, son cœur cognait fort, prêt à traverser la peau fine et dorée. Sa poitrine, à portée de lèvres du Vert&Argent, se retrouva très vite assaillie par ses baisers brûlants, lui arrachant cette fois un gémissement qu’elle ne put contrôler. Douce torture inhumaine qui entravait ses ailes, l’empêchant de dire non aux avances du faux-diable, continuant avec lui sur le chemin de la douce perversion sans plus vouloir se retourner ni le quitter. Et son regard bleu millénaire, emplie de ces étoiles qui peu à peu s’allumaient croisa alors ses prunelles abyssale, dénotant ces paroles silencieuses et délicieusement tentatrices. Il était clair que s’ils continuaient sur cette voie, ils ne formeraient plus qu’un seul être au caprice angélo-démoniaque, aux envies identiques. Le corps délicat de la belle Serdaigle se verrait aimé par celui de l’aîné Carlson, sans vouloir lui refuser quoi que ce soit. Les mains de la douce voyante s’agripperait aux épaules du jeune homme, se laissant guider par son savoir-faire, par ses envies. Une première fois qui n’en connaitrait peut-être pas d’autres de lui. Pourquoi fallait-il laisser faire cela ? Ne pouvait-elle lui confier qu’elle voulait être bien plus ? Qu’elle voulait être sienne pour un temps si indéfini qu’il ne pouvait durer un court laps de temps. Naturellement non, car elle ne savait ce qu’elle désirait au plus profond d’elle-même, ignorant tout de lui, et lui d’elle. L’aventure devait s’arrêter ici mais continuer malgré cela. Et ainsi lui confia t’elle sa crainte, sous un simple mot : « sincérité », ce que ne serait pas leur union ce soir. Il se mentait par ses substances diaboliques, elle se mentait en pensant ne pas pouvoir s’offrir à lui. Se donner sur un coup de tête, sur une pensée peu commune, juste par un regard ou un contact, cela ne comptait pas. Elle ne voulait pas se donner à lui ainsi, aussi facilement que les jeunes filles avant elle, celles qu’il avait souillé, comblé, détruite et fait renaitre. Leur seule franchise avait été d’être eux-même, qu’importe le moment, ne se mentant pas. Elle avait été douce avec lui du début jusqu’à maintenant, et continuerait à l’être quoi qu’il arrive ; il s’était montré distant, froid et cynique. Egal à eux-mêmes. Et pourtant, ce soir, ils se « mentaient » pour la première fois, était-ce ainsi que leur histoire peu commune devait continuer ?

    Et ses paroles eurent certainement un impact sur le jeune homme, puisque ce dernier vint plonger son regard dans le sien, cessant tout mouvement qui aurait pu la troubler d’avantage, l’incitant un peu plus à se perdre dans ses bras, sur ses lèvres… Si elle ne ressentait rien pour lui ? Ce n’était pas le cas, son cœur, qu’elle avait toujours mit de côté, réclamait ses droits, et pourtant, elle ne voulait croire en ce sentiment qui fâche et qui nous perd, elle ne voulait pas croire que Tyler pouvait lui plaire plus qu’elle ne croyait, mais les faits étaient ici : elle se trouvait avec lui, prête à lui offrir ce que beaucoup auraient désiré. Un acte que son sentiment un peu trop fort l’incitait à commettre. Et voulait-elle qu’il s’emmourache d’elle ? Pas s’il ne le désirait pas, pas si cela devait impliquer que tout ce qu’ils pensaient devaient s’avérer être faux, une fausse pensée… Mais devaient-ils pour autant se mentir à eux-même ? Se pinçant doucement les lèvres, elle ne lâcha plus son regard, ne cillant que peu. Ses mains, toujours posées sur son torse, y demeurèrent, même lorsqu’il se redressa. Avait-elle demandé l’impossible ? Venait-elle de blesser le Serpentard au point qu’elle risquait de voir son ombre toujours derrière elle, lui susurrer quelques paroles destinées à la troubler ou la briser ? Peu lui importait maintenant, si son organe battant était libéré.

    Tyler : « C’est sincère. »

    Et cette réponse arriva, surprenante, véritable et effroyablement merveilleuse. Naïve enfant qui ne connaissait pas le rituel du jeune homme qui consistait à répéter les mots que désiraient entendre ses conquêtes. Mais dans son regard, elle ne voyait que vérité, et ce qu’elle désirait par dessus-tout. Et elle qui ne voulait qui lui en cet instant, se retenait pourtant pour ne pas céder à cette odieuse tentation. Ses doigts se replièrent doucement sur le torse du jeune homme, tandis que son regard n’exprimait plus que ce qu’elle ressentait, cette chose trop forte et si faible à la fois.

    Tyler : « Non… Pars. […] Pars ! Avant que je ne change d’avis et que je ne te fasse m’appartenir que tu le veuilles ou non. »

    Et là, son regard ne put que s’agrandir de surprise sous ces paroles, avant que ses lèvres ne se mettent légèrement à trembler sous la menace qui ne tarda plus. Ses mains s’ôtèrent du torse, tout autant qu’elle glissa du corps du jeune homme, tout en remettant sa nuisette correctement, de sorte peut-être à ne pas inciter à la tentation. Se relevant doucement, la jeune fille attrapant sa robe de chambre au sol, la passant sur elle, elle introduisit sa main dans sa poche. Dans cette dernière se tenait encore une petite fiole, de sa confection et qui s’y trouvait depuis sa sortie nocturne et sa rencontre avec Malicia. Le sortant, la jeune fille porta son regard dessus, puis sur Tyler. Elle ne pouvait le laisser ainsi, dans cet état. Son cœur le lui interdisait, et son être était encore sous le choc de cette séparation. Pourquoi avait il fallut qu’elle se sente attirée par lui ? Parce qu’ils se ressemblaient voilà tout, et qu’il leur fallait par un moyen ou un autre, trouver cette ressemblance qui les rendait si différent ? Et voilà que son autre se relevait. Un seul regard, un seul, et elle sut ce qu’elle devait faire. Se dirigeant vers lui, elle ne put s’empêcher de se serrer contre lui, ses bras vinrent de nouveau se poser sur son torse, dont l’une était fermée, tenant le flacon.

    Ashka : « Ce n’est pas notre moment… Pas encore. »
    , Attrapant une de ses mains, elle vint y poser la sienne, fermée, ne l’ouvrant que pour y déposer le petit flacon. « Ceci… T’aidera. Passe deux gouttes sur tes tempes et cela te rendra l’esprit un peu plus clair et effacera tes maux… Bois en et tu dormiras du sommeil du juste. » Reposant sa main sur sa joue, elle la fit glisser doucement, son regard se perdant avant qu’elle ne finisse par se détourner. « Je suis là pour toi Tyler… Pour personne d’autres. »

    Ne put-elle qu'ajouter avant de se diriger vers la porte et de la passer, non sans avoir oublié de ramasser sa baguette au sol. Elle savait qu'elle ne parviendrait à dormir pour le reste de cette nuit... Trop de questions se bousculaient, toutes qui n'avaient pas de réponses aux yeux de la jeune fille.
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MessageSujet: Re: I'm not ok. -Ashka.   I'm not ok. -Ashka. Icon_minitimeSam 3 Jan - 20:35

    Ce n'était pas seulement sous l'effet de ces drogues qu'il avait envie d'elle, encore conscient de ses désirs, Tyler savourait chacune des caresses de la douce tout en lui accordant les siennes, fins sillages brûlants accompagnés de ses baisers qui lui soutiraient des gémissements se mêlant aux siens. Les coeurs s'accéléraient, en cadence avec leurs souffles courts et leurs gestes de moins en moins prudes, il n'en avait fallu que de peu pour que le Serpentard ne dérobe la virginité de la demoiselle. Quelques secondes encore, qui n'auraient sans doute pas été des plus salvatrices à Ashka, et il la faisait sienne. Tyler se plaisait à caresser sa peau, ondulant son corps contre le sien jusqu'à ce que le demoiselle prenne le dessus, le rendant encore moins sage. Car ses mains se firent d'autant plus aventureuses, tissant un lien éphémère de complicité lorsqu'un sourire en coin éclaira son visage, ses yeux redessinant les courbes de la belle penchée au-dessus de lui. Ses baisers jusque là doux quoique légèrement bestiaux se firent alors plus dévorants, témoignant de son envie prenante et de ce désir ardent de l'avoir pour lui, aussi il lui mordit la lèvre dans un geste sensuel équivoque, ses mains explorant le galbe de sa poitrine descendant alors doucement vers ses cuisses. Le diable était alors prêt à pervertir l'ange, néanmoins ce dernier se redressa. Et la douce ne pouvait savoir ô combien cette reprise d'esprit lui était salvatrice. Car à défaut de s'éprendre de la belle, Tyler l'aurait sans doute jetée au petit matin, comme toutes les autres. Et pourtant il demeurait dans ses yeux sombres cette étincelle plus sincère et désireuse, ses baisers n'avaient plus le goût âpre du venin, il la désirait en l'instant au point de la retenir quoiqu'elle en dise... Mais la destinée fit que le jeune homme ne la somme finalement de partir, il ne pouvait se résoudre à la prendre de force, ni même de lui faire du mal. Une incompréhension, un trouble, un poignard presque en plein coeur qui lui fit proférer de terribles menaces. Il souhaitait la voir partir au plus vite, ne plus jamais la revoir, tout en étant sûr de l'avoir pour elle malgré tout. Etrange sentiment qu'il ne connaissait pas, et que son être tout entier ne comprenait pas au point de le rendre agressif. L'inconnu fait réagir les personnes de tant de différentes manières, et il eut fallut que le diable réagisse de manière violente. Il la voulait plus que tout encore, si seulement il lui avait sorti ce jeu habituel qu'il réservait à ses jolies proies, Tyler serait déjà en train de posséder la belle. Mais il s'y était interdit, par une pulsion qu'il n'avait pas compris. Sentiments contradictoires qui lui faisaient haïr la belle, tout en cherchant ses douces lèvres du regard pour lui voler un baiser. Chose qu'il ne fit pas, trop en colère encore quant à cette incompréhension pour faire preuve de tendresse. Voilà pourquoi il l'avait alors avertie : si elle ne partait pas, il se chargerait d'elle malgré tout, trop envieux de ses courbes.

    L'ange d'abord surpris et quelque peu craintif se retira alors, revêtant sa robe de chambre qui recouvrit son vêtement léger. Tyler se leva à son tour, le coeur en proie à des serres d'un oiseau de mauvais augure qui se plaisait à martyriser son palpitant, et le regard atrocement froid. Se pouvait-il qu'il ne se trouve attiré par la Serdaigle plus qu'il ne le pensait ? Chose qui ne devait pas être, l'essence même de Carlson était encore de garder pour lui son titre de prince ténébreux, l'inaccessible, celui qui commandait les coeurs et qui les brisait sans détours. Ce n'était pas au sien de subir pareille déconvenue. Mais il était malheureusement trop tard, car sans que Tyler ne le sache encore, il serait déjà en proie aux affres de la jalousie, condamné à foudroyer de son regard chaque jeune homme s'approchant de la belle, sans pour autant lui avouer sa jalousie. Car il ne le pouvait pas, ne sachant pas encore ce qui lui arrivait et quels étaient ces étranges sentiments bien trop forts. Son regard plongeant dans l'abysse bleue de la jeune fille, il avait perdu toute effluve de tendresse, recouvrant sa froideur habituelle, teintée en plus d'une agressivité qu'il n'expliquait pas. Un instinct de défense sans doute, son coeur se referma avant que la douceur de l'ange ne trouve la clef, une attitude qui inconsciemment visait à la décourager sans doute. C'est alors que ce fut au diable d'être surpris de la sentir entre ses bras, intouchée par cette froideur et ces menaces terribles. Sous l'étonnement, le jeune homme arqua les sourcils, perdant de son agressivité et de sa méfiance qui s'enflamma aussitôt néanmoins. Distant, il ne resserra pas son étreinte, n'enlaçant pas la belle de ses bras, car déjà son coeur battant plus fort pour une raison inconnue échauffait son esprit déjà embrumé. En d'autres termes, les effluves de ces nobles sentiments amoureux qui semblaient naître en lui sans qu'il ne s'en aperçoive n'attisa que la colère. Le petit surdoué n'avait tant pas l'habitude d'être confronté à quelque chose qu'il ne connaissait pas, qu'il ne pouvait agir autrement.

    Ashka : « Ce n’est pas notre moment… Pas encore. Ceci… T’aidera. Passe deux gouttes sur tes tempes et cela te rendra l’esprit un peu plus clair et effacera tes maux… Bois en et tu dormiras du sommeil du juste. »

    Que voulait-elle dire par "notre moment", ce fut là une question qui traversa son esprit mais qu'il ne releva pas, attrapant d'un geste sec la fiole que lui remit alors la jeune fille. Qu'elle parte, et qu'il retrouve sa tranquillité, c'était tout ce qu'il demandait.

    Ashka : « Je suis là pour toi Tyler… Pour personne d’autres. »

    Le regard du Serpentard croisa un instant celui de la jeune fille, sérieux mais taciturne. Il ne détourna pas même le visage lorsque sa douce main frôla sa joue brûlante, fait rare, bien que son regard ne demeurait toujours pas chaleureux. Et alors qu'elle tourna les talons, Tyler suivit la silhouette gracile de la jeune fille passer le seuil de la porte, avant d'aller s'asseoir lourdement dans le sofa non sans un soupir las. Ses mains allèrent masser ses tempes, incapable de penser à juste titre. Toutes ces émotions s'entrechoquaient entre elles, il était même incapable de répondre correctement à ses propres questions. Dans un silence absolu, son regard se posa alors sur la fiole, songeur et hésitant à l'utiliser. Les minutes s'écoulèrent, se transformant en heures durant lesquelles le jeune homme finit par s'endormir, assommé par ce poison trop lourd et fiole en main, dont il n'utilisera le remède qu'à son réveil quelques heures plus tard.



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