Malicia Kay Nielsen
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Date d'inscription : 18/12/2008
 |  Sujet: Prête moi ta plume... (libre)  Ven 19 Déc - 21:25 | |
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C'était chaque nuit pareil. Ce soir là Malicia avait commencé par son propre dortoir. Elle avait mordu à la gorge de Julen, puis à celle de Heath et ainsi de suite. C'était assez amusant de voir que le sang tout chaud des élèves endormis changeait légèrement de goût comme elle changeait de maison. Bien sûr, il était impératif qu'elle ne réveille personne. Elle devait boire sans se faire prendre sans quoi tout le monde saurait qu'elle était un vampire et non une élève de gryffondor comme les autres.
Elle avait toujours sur elle son mot de l'infirmière pour justifier ses absences aux cours qui se déroulaient avant la tombée de la nuit. On pouvait y lire:
NOTE D'INFIRMERIE
ABSENCE:
Miss Nielsen est excusée pour tous les cours se tenant entre 08h et 15h30.
JUSTIFICATION MEDICALE:
Elève présentant un cas d'hyperphotosensibilité. Ne doit en aucun cas être exposée à la lumière du grand jour. A besoin de beaucoup de repos et d'un milieu sombre. A surveiller.
C'était juste au cas où, et puis ça évitait que le concierge ou qui que ce soit ne lui pose trop de questions. Elle était tout juste en train de prendre une gorgée de sang au poignet de Britany, une élève de Gryffondor qu'elle trouvait sympa, qu'elle entendit quelqu'un qui était debout. Vite, Malicia se mordit l'index et referma les deux petits trous qu'elle avait fait dans le poignet de la jeune sang et or, avant de disparaître en un flottement de sa nuisette blanche.
Tant pis pour cette nuit. Elle se serra contre le mur, laissant passer un autre élève visiblement dans les vaps. Elle en profita pour se faufiler jusqu'à la porte où elle entendit un "Y a quelqu'un?" vaguement somnolant au moment ou le passage se referma derrière elle.
Pieds nus, sa baguette et son mot dans la poche de sa longue robe de chambre, elle descendait les grands escaliers, dans l'idée d'aller finir son repas aux cachots ou peut-être, si personne ne venait la déloger des dortoirs cette fois, elle pourrait regarder William dormir. Elle n'osait presque jamais le mordre lui. Mais il fallait dire que Serpentard avait quelque spécimen de crus très intéressant. Par exemple Tyler Carlson. Il était tellement souvent stone qu'il n'était pas rare que Malicia aie la main qui tremble pendant deux jours après avoir était dîner à Serpentard. Mais il fallait dire qu'elle n'était pas contre se prendre un fix aromatisé à elle-ne-savait-pas-trop-quoi-au juste de temps à autre. Cela détendait. Et puis il y avait aussi le demi-vélane qui avait le sang plus chaud que la moyenne et qui vous montait vite à la tête. Et ce n'était que deux exemple parmi tant d'autres. Il y e avait quelques uns comme ça qui sortait du lot à Poudlard.
Elle descendait donc les grands escaliers quand ses yeux clair rencontrèrent une autre silhouette, qui venait à contre sens et qui semblait l'aviser en retour...
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Ashka S. Mephistos
The lonely light of morning*
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| | Sujet: Re: Prête moi ta plume... (libre) Sam 20 Déc - 13:55 | |
| La jeune fille se retourna plusieurs fois dans son lit, mais en vain, elle ne parvenait à dormir. Se redressant, elle repoussa la longue natte qui retenait prisonnière sa longue chevelure cannelle et qui les ondulerait au petit matin. Se passant une main sur le front, elle s’assura qu’elle n’avait pas de fièvre ou qu’elle n’était pas malade, ce qui n’était pas le cas. Y avait il quelque chose qui la tracassait au point qu’elle ne parvienne à dormir à cette heure si tardive ? En y réfléchissant bien, il ne lui semblait pas, elle n’avait rien vécu de particulier aujourd’hui. Finalement, écartant ses draps, elle prit l’initiative de sortir de son lit et de plonger dessous pour extirper sa malle qu’elle ouvrit, prenant soin de faire le moins de bruits possible. A côté d’elle, sa camarade, Ann, esquissa une légère protestation mais ne se réveilla pas. Sortant alors de sa malle une autre, plus petite et qui ressemblait bien plus à un coffre, la jeune fille extirpa une clé du tiroir de son chevet avant de l’insérer dans la serrure du petit coffre de cuivre. Ce dernier s’ouvrit, révélant plusieurs « rayons » contenant chacun une dizaine de fioles rangées par catégories. Ashka était douée dans les potions et philtres et se plaisait à en concocter une fois chez elle. Dès lors, plusieurs échantillons se retrouvaient disséminés dans ce coffret ou dans l’antichambre de ses appartements. Cherchant sa baguette, elle l’agita rapidement, sans prononcer une formule et celle ci s’éclaira faiblement de sorte à ce qu’elle puisse lire les étiquettes des fioles… Il y avait des philtres d’amour, de toutes sortes, dont elle ne se servirait jamais, du véritaserum, des somnifères plus puissant les uns que les autres et bien d’autres potions qu’elle n’était pas encore censé avoir vu en cours mais qu’elle s’était fait un plaisir de faire chez elle. Une légère hésitation et la belle extirpa un faible somnifère de son emplacement. Elle hésitait à recourir à cette méthode pour passer une bonne nuit. La gardant dans le creux de sa main cependant, elle referma le coffret à clé avant de ranger le tout sous son lit, comme d’ordinaire. Nul ne connaissait l’existence de ce coffret ni de ses secrets, car il ne renfermait pas seulement des potions mais bien d’autres surprises que l’on ne peut divulguer à cet instant. Se relevant, la jeune fille attrapa une robe de chambre aussi légère que la nuisette noire qu’elle portait et qu’elle enfila, glissant la petite fiole dans l’une des poches de cette dernière. Il lui semblait avoir un petit creux qu’elle pourrait bien combler.
Pieds nus et légèrement, la jeune fille quitta son Dortoir puis sa Salle Commune sans un mot et le regard porté devant elle, réfléchissant encore à ce qui pouvait l’empêcher de dormir, elle ne trouva cependant pas de réponses et c’est donc ainsi qu’elle descendit les étages, tout en veillant à ne pas se faire remarquer par Rusard ou sa maudite chatte qui ne ressemblait plus réellement çà un animal. Quand enfin elle parvint au rez-de-chaussée, elle n’avait rencontré ni l’un ni l’autre. C’était encourageant pour descendre au sous sol. Mais elle n’avait pas prévu cette silhouette qui arrivait à elle. Elle était persuadée que ce n’était pas celle de Rusard, elle était bien trop fine pour pouvoir l’être… Ralentissant toutefois son pas, la jeune fille plissa légèrement les yeux pour tenter de reconnaître la personne.
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Malicia Kay Nielsen
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Date d'inscription : 18/12/2008
| | Sujet: Re: Prête moi ta plume... (libre) Sam 20 Déc - 15:05 | |
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Parfaitement nyctalope, la jolie vampire baissa les yeux pour observer la jeune fille dans le hall. Elle reconnut tout de suite Ashka Mephistos, ses longs cheveux noués en une longue tresse ressortaient de mille lueurs cannelle, or et cuivre aux yeux de l'immortelle. Les choses étaient si différentes quand on les voyait à travers le filtre du don obscur. Malicia aimait sa vie de nocturne. Les choses étaient imprégnées d'une vie nouvelle, profondément plus intenses et plus détaillées que jamais avant. Certes les couchers de soleil, les après midi passés sous la caresse des rayons d'été...tout ça lui manquait. Ou du moins elle savait que tous ses souvenirs de ses choses reposaient en majorité sur sa propre imagination, comme un fantasme de la lumière du jour qui aurait fini par remplacer peu à peu le souvenir réel; elle n'était plus très sûre de savoir comme c'était.
Le bleu de ses yeux malicieux se posa sur Ashka avec une certaine note avenante. Malicia sourit. Et descendit un peu les escaliers, elle avait rarement de la compagnie la nuit alors quand l'occasion se présentait elle ne crachait pas dessus.
Comme elle s'était déjà un peu nourrie, sa peau s'était légèrement rosée pour abandonner sa pâleur naturellement suspecte, et se réchauffer un peu. Elle avait l'air parfaitement humaine, sans quoi elle aurait du se tenir à 'écart une fois de plus.
Malicia- Salut. Tu essayes d'échapper aux bras de Morphée toi aussi?
Sa voix était d'une douceur agréable et gardait toujours en son sein cette note amusée et optimiste. Elle n'était pas quelqu'un de méfiant pour la bonne et simple raison qu'il y avait peu à craindre des autres élèves dans son cas.
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